Tableau de flux de trésorerie : future star des annexes ?

L’ANC a publié un projet de modernisation des états financiers. Il prévoit notamment la possibilité d’intégrer dans les annexes un tableau de flux de trésorerie. Ce document est plus facile … L’ANC a publié un projet de modernisation des états financiers. Il prévoit notamment la possibilité d’intégrer dans les annexes un tableau de flux de trésorerie. Ce document est plus facile d’accès pour les non-initiés à la finance (projet de règlement du 1er février 2022 modifiant le règlement ANC n°2014-03 du 5 juin 2014). Modernisation des états financiers et tableau de flux de trésorerie Le projet de règlement récemment divulgué par l’autorité des normes comptables (ANC) vise à moderniser la présentation des comptes annuels. L’ANC précisera prochainement la date d’entrée en vigueur du texte. Il prévoit notamment : une nouvelle définition du résultat exceptionnel qui exclurait de fait les sorties d’immobilisation et la quote-part de subvention d’investissement virée au résultat (enregistrement désormais en résultat d’exploitation ou résultat financier pour les immobilisations financières) la suppression des transferts de charges une mise à jour du plan de comptes une nouvelle présentation des annexes. Le projet de texte prévoit en effet une nouvelle présentation de l’annexe par type d’information et non plus comme dans le PCG actuel, par catégorie d’entités. Des modèles de tableaux normés sont prévus et seront : soit à caractère obligatoire (articles réglementaires) soit à caractère indicatif (commentaires infra-réglementaires). En outre, il sera possible d’introduire un tableau des flux de trésorerie dans l’annexe des comptes annuels, avec des informations relatives à son élaboration. L’intérêt du tableau Dans le cadre de la loi sur les préventions des difficultés (loi du 1er mars 1984), certaines entreprises ont l’obligation d’établir plusieurs documents tels un tableau de financement, un compte de résultat prévisionnel et un plan de financement prévisionnel. L’ANC propose à ce titre des modèles en infra-réglementaire pour répondre notamment à ces exigences réglementaires. Il est préconisé désormais d’utiliser un tableau de flux de trésorerie plutôt qu’un tableau de financement classique. Modèle : projet de règlement du 1er février 2022 Le tableau de flux de trésorerie présente l’avantage de la simplicité de compréhension même pour les non-initiés. Il permet d’analyser la génération de trésorerie au cours du dernier exercice en distinguant : les flux de trésorerie liés à l’activité : ils sont déterminés à partir du résultat net en retraitant les charges et produits sans mouvement de trésorerie, et en déduisant la variation du BFR (besoin en fonds de roulement) afin de tenir compte des délais de paiement les flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement : acquisitions et ventes d’immobilisations au cours de l’exercice les flux de trésorerie liés aux opérations de financement : versement de dividendes, augmentation de capital, émission et remboursement d’emprunts. Source : Projet de règlement du 1er février 2022 modifiant le règlement ANC n°2014-03 du 5 juin 2014 Source : Legifiscal
Migration ISO 20022

Migration ISO 20022 Les entreprises ont découvert cette norme lors du passage obligatoire aux virements et prélèvements SEPA en 2012. Puis, au travers de diverses offres de formats bancaires : virements étrangers, urgents ou de trésorerie XML, relevés de comptes XML. Cette norme d’échanges XML va dorénavant être progressivement adoptée pour couvrir l’ensemble des échanges interbancaires. Ces derniers étant réalisés précédemment au travers de messages SWIFT MT. Le calendrier de cette migration s’étale entre le 1er novembre 2022 et novembre 2025. L’adoption de ces nouveaux formats va permettre aux établissements financiers de s’échanger des données plus détaillées, plus rapidement et dans un format mieux structuré. Cette migration entraine pour les entreprises de nouvelles obligations et échéances. Celles-ci vont devoir s’adapter avant le terme de la migration. Migration ISO 20022 : Impact sur les formats Concernant le virement SEPA : le format pain.001.001.02 encore très utilisé devra être remplacé, soit au profit du format pain.001.001.03 (déjà en œuvre) ou au profit du nouveau format pain.001.001.09. Concernant le prélèvement SEPA : Il est recommandé de migrer vers la version 2019 : pain.008.001.08. Concernant les virements étrangers : Il est recommandé de migrer les transactions au format CFONB 320 vers le format XML ISO 20022 pain.001.001.09. Migration ISO 20022 : Impact sur les données Dans les remises de règlement XML échangées, les adresses des bénéficiaires vont devoir respecter une structuration précise (jusqu’à 14 rubriques différentes, toutes n’étant pas obligatoires). Cette structuration des adresses des bénéficiaires va représenter un défi pour les entreprises équipées d’ERP au sein desquels ces adresses ne sont pas stockées dans un format structuré : N° de voie, nom de voie, région, département, ville, pays, … A ce jour, le calendrier de ces obligations n’est pas totalement arrêté, et les documents fournis par les différentes banques peuvent parfois se contredire. Au plus pressé il s’agira de fournir les adresses au format structuré avant novembre 2023 pour les virements étrangers ou en devises, et avant novembre 2025 pour les virements SEPA ainsi que pour les prélèvements SEPA. Contactez MATA pour en savoir +
Pourquoi avoir réalisé une enquête de satisfaction ?

Quel est le principal atout d’une entreprise ? Ses clients ! Pour mesurer leur satisfaction à un instant donné et de manière rapide, on n’a pas trouvé mieux que le questionnaire en ligne, qui n’est d’ailleurs pas incompatible avec l’organisation de RDV réguliers en présentiel avec les commerciaux. Les deux sont nécessaires pour fidéliser ses clients, qui de plus recommanderont le service ou la marque, attirant ainsi de nouveaux clients. Pour créer ce cercle vertueux, toutes les entreprises sont centrées sur les besoins de ses clients et font en sorte d’y répondre au mieux, en matière de produits et de services. Mais comment être bien sûrs d’être dans le vrai et que les clients sont effectivement contents ? En mesurant la satisfaction clients : En surveillant les retours clients auprès des commerciaux et des techniciens, certes. Mais pour obtenir un retour plus exhaustif, l’enquête de satisfaction reste la méthode de mesure la plus utilisée. En effet, c’est celle qui offre le meilleur équilibre entre fiabilité et contraintes. C’est ce qui a poussé MATA à créer son questionnaire qui vous a été adressé voici quelques jours par mail. À quoi va servir ce questionnaire de satisfaction ? Vos réponses vont nous permettre de mesurer votre degré de satisfaction, mais surtout d’analyser si des changements sont nécessaires pour améliorer le niveau de nos prestations. Autrement dit, notre enquête n’est pas qu’un instrument de mesure. Mais c’est aussi un des socles sur lesquels s’appuie notre stratégie de développement des produits et des services proposés. Quels sont nos objectifs ? Disposer d’indicateurs objectifs de la satisfaction client Améliorer nos offres et notre niveau de service Identifier les attentes clients et les évolutions du marché Mobiliser les collaborateurs, résultats factuels à l’appui Communiquer avec nos clients et leur signifier que leur satisfaction est au cœur de nos préoccupations Et, pour finir, innover sur des bases sûres Quel genre de questionnaire avons-nous voulu ? Evidemment, nous avions envie de vous poser des tas de questions, sur tous les sujets, mais il a fallu nous raisonner et penser au temps que vous aurez à y consacrer. Nous savons que cette fin d’année sera chargée pour nous tous, aussi avons-nous revu nos ambitions à la baisse pour vous soumettre un questionnaire court auquel vous pourrez répondre en moins de 5 minutes. On vous a demandé de renseigner : vos coordonnées, les produits utilisés et de noter sur 5 : Les fonctionnalités du ou des produits La mise en œuvre La qualité du support et de la relation commerciale. Et de laisser un commentaire, mais de manière non obligatoire. On ne pouvait pas faire plus court ! Aussi, nous vous engageons à répondre quand vous aurez un petit moment car cette enquête est importante pour nous, mais pour vous aussi. Quels seront les effets de cette enquête pour vous ? Une communication transparente des résultats de l’enquête Une bonne prise en compte de vos préoccupations et besoins Une amélioration de la qualité de notre service Des retours factuels auprès de nos éditeurs Nous vous remercions de bien vouloir prendre 5 petites minutes pour répondre au questionnaire qui vous a été adressé par mail, mais que vous pourrez également remplir en cliquant sur le lien suivant. Contactez MATA pour en savoir +
Un nouveau progiciel de trésorerie conçu sur mesure dédié aux PME

MATA accompagne depuis plus de 20 ans des centaines de sociétés françaises et européennes dans le choix et l’implémentation de leur solution de trésorerie. En parallèle, MATA a développé MATA IO, un des meilleurs progiciels sur le marché, pour répondre aux besoins de chaque entreprise quel que soit l’environnement technique, économique et/ou humain. « Des besoins spécifiques pour chaque PME afin de gérer leur trésorerie » Marie-Thérèse BROGLY, Dirigeante de MATA I/O, partage son expertise du terrain. Pourquoi créer un nouveau progiciel de trésorerie dédié aux PME alors qu’il en existe déjà ? « Notre réflexion part du constat que les PME françaises sont généralement peu équipées. Elles sont bien évidement convaincues qu’il faut avoir une bonne visibilité sur son cash, être capable d’anticipation pour prendre les bonnes décisions, et surtout être en mesure de sécuriser ses paiements. Cependant, il existe peu d’offres capables de répondre à leurs besoins. » Les PME peuvent trouver deux types de produits sur le marché : des progiciels de trésorerie très pointus, les TMS (Treasury Management System) qui sont le plus souvent peu adaptés et bien trop chers pour elles ; des petites solutions de suivi manuel de trésorerie, qui ne sont absolument pas interopérables. Dans les deux cas, la sécurité des tiers et des paiements ne fait aucunement partie du périmètre fonctionnel de ces produits. Or, cela devient une nécessité dans une période ou la fraude aux paiements explose aussi bien en France que dans le reste du monde. Pourquoi une gestion manuelle de la trésorerie peut être un poids et un risque pour les PME ? Les PME doivent s’adapter à chaque instant, avec à leur disposition des solutions surdimensionnées ou sous dimensionnées en fonction de leur situation. Avec l’usage encore répandu d’EXCEL, elles vont saisir leurs prévisions de trésorerie et y associer les solutions de web banking proposées par leurs banques. C’est une alternative peu coûteuse mais complètement manuelle qui impose la saisie de son prévisionnel, ainsi que tous les mouvements passés en banque(s). Avec ce genre de méthode, il est impossible de sécuriser ses opérations, et d’ajuster ses prévisions en fonction des encaissements et décaissements constatés chaque jour sur les comptes. SI vous ajoutez à cela, le fait que bien souvent, la PME peut travailler avec 3 ou 4 banques, il faut alors récupérer les mouvements sur chaque site bancaire, avec un mode opératoire et des identifiants forcément différents. Ces saisies et mises à jour génèrent forcément des erreurs, le plus souvent chronophages et les ressources mobilisées ne sont plus disponibles pour des tâches à meilleure valeur ajoutée comme : les décisions financières, le contrôle des frais, le contrôle des règlements MATA I/O est un progiciel conçu sur mesure et pensé pour les PME, disponible dans le Cloud. Comment automatiser et sécuriser ces flux provenant de diverses applications et soumis à des workflows de validation variés ? Il est possible de centraliser et de garantir la fiabilité d’un IBAN et de vérifier qu’il a été bien saisi. Qu’il provienne de l’ERP, de la paie ou des moyens de paiement, MATA I/O a pensé et développé pour les PME, la solution de gestion de trésorerie associée à une plateforme de paiement complètement sécurisée. Pour Marie-Thérèse Brogly : « Il est évident, qu’aujourd’hui, les PME, tout comme les grands groupes ont les mêmes besoins de sécurité et de productivité. L’équipe MATA a donc mis au point une solution qui permet d’associer la trésorerie à la sécurité. Cette solution traite toutes les problématiques de fraude et de gestion du cash auxquelles sont aujourd’hui confrontées les PME. » MATA I/O propose dans son offre intégrée les solutions suivantes : la communication bancaire EBICS TS, valable pour toutes les banques. Avec EBICS TS, on en a fini des consultations, envois ou encore des clés de signature monobancaires ! la vérification des IBAN des fournisseurs à chaque campagne de règlement, le cryptage des fichiers de paiement et des IBAN pour se protéger des attaques informatiques, l’hébergement sécurisé en mode SaaS via le Cloud. Cette solution soulage des contraintes d’infrastructure technique ou informatique et garantit une sécurité optimale. MATA a pensé et développé la solution de gestion de trésorerie intuitive, dédiée aux PME. Comment fonctionne ce progiciel de trésorerie ? La solution de trésorerie est simplifiée au maximum. Interopérable, elle s’interface aux ERP’s mais aussi aux outils comptables. De manière à générer un prévisionnel de trésorerie qui sera mis à jour automatiquement par intégration des relevés de comptes. Elle affiche les soldes et positions de l’ensemble des sociétés et banques en euros et en devise de manière instantanée. Les devises et cours sont également mis à jour automatiquement par la Banque de France. Cette solution de gestion de trésorerie garantit une parfaite étanchéité, ainsi qu’une séparation des tâches grâce à son approche collaborative et sécurisée. Toute l’équipe de MATA a souhaité faciliter le quotidien des trésoriers et dirigeants de PME ! Marie-Thérèse Brogly plébiscite la démocratisation de la gestion de trésorerie – « Oui, la trésorerie ne doit pas être réservée aux initiés, à nos yeux. Le gérant d’une PME doit pouvoir comprendre ses positions et suivre l’évolution de sa trésorerie en un seul coup d’œil. Il doit être en capacité de signer ses fichiers de règlement en une seule fois, avec une clé de signature unique. Et cela en toute sécurité, avec l’assurance que l’ensemble de ses fichiers de règlements ont été contrôlés auparavant. Pour répondre à ces besoins, nous avons conçu pour vous, notre offre de trésorerie PME et nous l’avons appelée SECURE e LINK. » Contactez MATA pour en savoir +
Pourquoi l’IT et la finance ont-ils tout intérêt à travailler ensemble ?

L’IT et la Finance – Le DAF et le DSI ne collaborent pas forcément. Pourtant, les bénéfices d’un tel partenariat sont nombreux. Voici trois pistes pour rapprocher les deux départements et les effets bénéfiques que l’on peut en attendre. De nombreux responsables financiers et IT se comportent comme des adversaires, une opposition exacerbée par l’inflation qui augmente et des budgets qui diminuent. La nécessité d’un partenariat entre les deux est pourtant essentielle pour les entreprises – de plus en plus nombreuses – qui cherchent à mener une transformation digitale de leurs opérations financières. Selon une enquête de Workday (éditeur de SIRH, mais aussi d’outils de gestion comptable), parmi les entreprises qui constatent que leurs directions financières et leurs DSI ne travaillent pas étroitement ensemble, seuls 28 % auraient lancé un projet de « digitalisation » de leurs finances (un chantier qui va au-delà de la simple numérisation). Pour y remédier, voici quelques stratégies que les DAF et les DSI peuvent mettre en œuvre pour améliorer leurs relations. 1. Créer des équipes « mixtes » informatiques e17t finances La création de groupes de travail composés de membres des deux directions peut grandement améliorer la prise de décision, car les employés des services IT et financiers peuvent apporter leurs expertises respectives, surtout lorsque le sujet (ou le projet) concerne les deux départements. La formation de groupes de ce type peut aussi contribuer à mettre en évidence les points communs cachés entre la finance et l’informatique. Le fait de confier à une personne du département financier la tâche de devenir un expert des opérations informatiques, et à l’inverse à un employé de l’IT celle de se familiariser avec le département financier s’avère souvent très efficace. « Vous pouvez aussi avoir un responsable financier dans l’équipe informatique et vice versa », ajoute Dave Roberson, président de RoseRyan, une société de conseil en finance et en comptabilité du groupe ZRG Partners. 2. Mieux comprendre les activités de l’autre service Les DAF et les DSI ne se rendent souvent pas compte du peu qu’ils savent des besoins et des objectifs de l’autre groupe. La technologie est souvent la dépense la plus importante pour une entreprise, estime Khalid Kark, directeur de la recherche sur les DSI chez Deloitte. En retour, la complexité de l’environnement IT et le recours à des fournisseurs externes brouillent la valeur créée par l’informatique et peuvent rendre peu clairs les besoins réels de l’entreprise en outils technologiques. Résultats, les DAF peuvent trouver facile de refuser les demandes d’investissement IT. Les responsables financiers et les responsables informatiques doivent donc s’efforcer de mieux comprendre les priorités de l’autre département. L’IT peut généralement faire un meilleur travail de « marketing des besoins informatiques », et la finance peut faire un meilleur travail pour comprendre plus finement la valeur apportée par le numérique et les besoins de l’informatique. 3. Inviter l’IT et la finance à brainstormer sur des stratégies Le DAF et le DSI peuvent demander aux membres de leur département de réfléchir eux-mêmes à la manière d’améliorer la collaboration entre les deux entités. Les employés peuvent avoir des idées sur leur collaboration actuelle avec d’autres départements ou sur des processus de travail qui, selon eux, pourraient se dérouler plus harmonieusement. Par exemple, les membres du département informatique peuvent suggérer des moyens d’automatiser – et donc d’accélérer – le travail du département financier sur le budget annuel (et en particulier sur celui de l’IT). Les bienfaits de la collaboration entre la finance et l’IT Une meilleure collaboration entre finance et informatique peut apporter un certain nombre d’avantages globaux aux entreprises. De meilleurs investissements technologiques Selon Khalid Kark, le principal avantage d’un partenariat solide entre le DSI et le DAF est la discipline financière, c’est-à-dire une transparence et une responsabilité accrues en matière d’investissements technologiques. De nombreuses organisations passent encore trop de temps à élaborer des analyses de rentabilité sans suivre les performances des investissements par la suite (ce qui est tout aussi, si ce n’est plus important). Les directeurs financiers peuvent aussi aider à désigner en amont des responsables pour la création de valeur et ainsi optimiser cette valeur et son suivi, ajoute Khalid Kark. Amélioration de la sécurité des informations et de la conformité Avec l’aide de l’informatique, les pratiques de sécurité du département financier vont probablement s’améliorer. La nécessité de protéger les données sensibles n’a jamais été aussi grande. Finance et IT ont tout à gagner à s’attaquer ensemble aux risques posés par les activités cybercriminelles. Il en va de même pour les exigences de conformité. Meilleure prise de décision budgétaire Lorsque le DAF et le DSI travaillent fréquemment ensemble, les discussions difficiles sur le budget deviendront probablement plus faciles. Si ces départements entretiennent déjà de solides relations de travail, le DAF et le DSI seront probablement plus à même de débloquer des budgets, de répartir équitablement les fonds, voire de prendre des décisions difficiles qui profiteront à l’ensemble de l’entreprise. Source : Le Mag IT
Facturation électronique : enfin un calendrier !

Depuis 2020 déjà, toutes les entreprises doivent éditer des factures numériques afin d’adresser leurs demandes de paiement, via Chorus pro, pour des contrats conclus par l’État, les collectivités territoriales et les établissements publics. Mais l’ordonnance du 15 septembre 2021 prévoit la généralisation de la facturation électronique entre entreprises assujetties à la TVA. Une entrée en vigueur qui sera progressive, en fonction de la taille de l’entreprise. Le périmètre de la facturation électronique entre entreprises La facturation électronique, dite e-invoicing, concerne l’ensemble des opérations d’achats et de ventes de biens et/ou de prestations de services réalisées entre des entreprises établies en France qui sont assujetties à la TVA dès lors qu’il s’agit d’opérations dites domestiques, c’est-à-dire qu’elles concernent le territoire national. Par ailleurs, les entreprises devront transmettre à l’administration fiscale certaines informations (opération appelée e-reporting) relatives à des opérations commerciales qui ne sont pas concernées par la facturation électronique. Sont notamment concernées des entreprises soumises à la TVA en France et qui commercent avec des particuliers et plus largement des non assujettis ou avec des entreprises non établies sur le territoire national. Ces données sont par exemple le montant de l’opération ou le montant de la TVA facturée. Le calendrier de mise en place de la facturation électronique L’ordonnance du 15 septembre 2021 fixe un calendrier progressif de déploiement de la facturation électronique par les entreprises : à compter du 1er juillet 2024 en réception pour l’ensemble des assujettis ; à compter du 1er juillet 2024 en transmission pour les grandes entreprises ; à compter du 1er janvier 2025 en transmission pour les entreprises de taille intermédiaire ; à compter du 1er janvier 2026 en transmission pour les petites et moyennes entreprises et microentreprises. Les obligations d’e-reporting suivront le même calendrier. A savoir : la taille des entreprises qui permettra de les catégoriser sera appréciée au 30 juin 2023 sur la base du dernier exercice clos avant cette date. Les outils de la facturation entre entreprises Pour émettre ou recevoir une facture électronique d’un fournisseur, une entreprise pourra utiliser, au choix : une plateforme de dématérialisation partenaire de l’administration (PDP), c’est-à-dire immatriculée par l’administration fiscale ; cette PDP pourra être la même que celle du fournisseur ou bien une plateforme distincte ; le portail public de facturation Chorus Pro. Les données des transactions d’e-reporting devront elles aussi être transmises par l’entreprise qui réalise l’opération, à l’administration fiscale, par l’intermédiaire d’une plateforme de dématérialisation partenaire de l’administration ou via le portail public de facturation. Contactez MATA pour en savoir +
Vos déclarations fiscales full WEB avec ULOA by INVOKE !

100% web et simple d’utilisation, ULOA est le logiciel de liasse fiscale qui vous permet de répondre aux obligations déclaratives en toute sérénité. L’évolution des technologies et des modes d’usage amènent aujourd’hui l’éditeur Invoke à envisager l’arrêt d’Exploreur, au profit de l’offre Uloa, solution moderne et performante basée sur les toutes dernières technologies en matière de service Saas et d’approche ergonomique. Avec Uloa, le parcours utilisateur est repensé pour être plus fluide et en cohérence avec les étapes de la campagne fiscale. Plus de 200 entreprises et groupes ont déjà pu apprécier la simplicité et la richesse fonctionnelle d’Uloa ainsi que le confort apporté par une solution Saas. Après 3 campagnes fiscales parfaitement maitrisées, nous vous encourageons à évoluer dès maintenant sur Uloa et ainsi tirer profit de ses nombreux avantages en prévision de votre prochaine campagne fiscale : Tableaux de bord par étape jusqu’à la réception DGFIP, Pilotage par échéances, Navigation web multi-onglets. La solution Invoke Exploreur restera maintenue jusqu’au 31 décembre 2024. L’éditeur continuera donc à assurer les mises à jour règlementaires pour les millésimes 2023 et 2024 et l’assistance téléphonique jusqu’en janvier 2025 pour permettre à nos utilisateurs TVA d’effectuer en toute sérénité la télétransmission de leur déclaration de TVA de décembre. Pour ceux d’entre vous qui n’ont pas encore assisté à une démonstration d’Uloa, nous les invitons à réserver les dates du 18 octobre 2022 dans leur agenda. Contactez MATA pour en savoir +
Flux de trésorerie d’exploitation

Flux de trésorerie d’exploitation : comprendre, interpréter et décider Un flux de trésorerie est une entrée ou une sortie de liquidités. Le paiement d’une facture fournisseur, le prélèvement d’une échéance de prêt et le règlement d’une créance client sont autant d’exemples qui illustrent ces mouvements financiers. Les flux de trésorerie d’exploitation correspondent aux encaissements et aux décaissements générés par l’activité courante d’une entreprise. Quel intérêt présentent-ils ? Quelles informations, utiles à la prise de décision, procurent-ils aux entrepreneurs ? Appelés cash flow en anglais, ils sont des indicateurs objectifs de la santé financière d’une entreprise et une aide précieuse pour le pilotage financier. La place du flux de trésorerie d’exploitation dans le tableau de flux de trésorerie La trésorerie est un concept clé dans la gestion des entreprises. Son analyse s’effectue à partir du tableau de flux de trésorerie (TFT). Elle a pour buts de prévenir les risques de défaillance et de compléter l’étude du bilan et du compte de résultat. Qu’est-ce que le tableau de flux de trésorerie ? Le tableau de flux de trésorerie est un document de synthèse comptable qui explique la variation des entrées et des sorties d’argent sur une année. Il informe aussi sur l’emploi des liquidités sur la période et fournit la situation de la trésorerie en fin d’exercice. Il n’est pas obligatoire en France sauf pour les entreprises soumises à la tenue des comptes consolidés. Le tableau décompose les flux de trésorerie en 3 cycles : les opérations d’exploitation regroupent les encaissements et décaissements produits par l’activité ; les investissements comportent, par exemple, les achats et cessions d’immobilisations ; les financements concernent, notamment, les augmentations de capital en numéraire. Calcul du flux de trésorerie d’exploitation Le flux de trésorerie d’exploitation d’une entreprise figure en haut du TFT. Deux méthodes de calcul permettent de le déterminer. La méthode directe, moins utilisée, s’appuie sur le résultat d’exploitation retraité de la variation du besoin en fonds de roulement (BFR). Elle classe les produits et les charges par rubriques et possède une valeur explicative. La méthode indirecte est toutefois privilégiée puisqu’elle se construit à partir du bénéfice net (ou de la perte) inscrit au compte de résultat. Opérations d’exploitation Résultat net – Amortissements et provisions – Plus ou moins-values de cession = Marge brute d’autofinancement – Variation du BFR (stocks, créances, dettes) Flux net de trésorerie lié à l’activité Comment interpréter le résultat du flux de trésorerie lié à l’activité ? Pour mieux interpréter le résultat du flux net de trésorerie lié à l’activité, l’entrepreneur doit se familiariser avec les notions de marge brute d’autofinancement et de besoin en fonds de roulement. Comprendre les notions de marge brute d’autofinancement (MBA) et de variation du BFR Dans le cas de la méthode directe, le TFT fait apparaître la marge brute d’autofinancement qui exprime le flux potentiel de trésorerie. Il s’agit de la marge dégagée par l’activité de l’entreprise. Elle ne prend pas en compte les décalages de paiements, c’est pourquoi elle est retraitée de la variation du besoin en fonds de roulement entre l’exercice en cours (N) et le précédent (N-1). Le BFR est, lui, constitué par la somme des stocks et des créances clients à laquelle on soustrait les dettes non financières. La variation du BFR est optimale quand la société maîtrise ses stocks, encaisse rapidement les règlements des clients et dispose de délais de paiement des fournisseurs convenables. Analyser le solde du flux net de trésorerie d’exploitation Un flux net de trésorerie d’exploitation positif indique clairement aux dirigeants, aux actionnaires et aux partenaires financiers, que l’entreprise est dans une situation économique assez saine et que ses activités sont rentables. Les marges dégagées sur ses ventes ou ses services sont suffisantes pour générer du cash. L’entreprise est en mesure de maintenir sa capacité opérationnelle. Elle gère son cycle d’exploitation (elle paie ses fournisseurs à échéance, collecte ses factures clients sans encombre…). La société rembourse ses emprunts. Elle dispose du cash nécessaire pour verser des dividendes. Elle finance le développement de sa production en partie ou en totalité. À l’inverse, un résultat négatif est souvent synonyme de difficultés. C’est un signal d’alerte fort pour un entrepreneur. Des mesures ciblées et efficaces se révèlent alors indispensables pour redresser les chiffres rapidement et éviter le risque de faillite. Cependant, il faut considérer qu’en phase de croissance ou de création, une entreprise affiche parfois une trésorerie négative. Elle traverse probablement une phase où le volume de dépenses liées à ses activités est supérieur à ses encaissements. Le flux de trésorerie d’exploitation comme outil d’aide à la décision Grâce à l’analyse du flux de trésorerie d’exploitation, l’entreprise est en mesure d’établir une stratégie financière en matière de production, d’investissement et de placement financier. Agir sur son cycle d’exploitation Si le flux net de trésorerie ne correspond pas à l’objectif attendu, la société doit trouver des solutions. Elle peut alors : revoir ses marges sur ses produits et services en tenant compte de son secteur d’activité ; réduire ses charges fixes ; maîtriser ses stocks ; organiser la gestion de sa trésorerie autour d’un plan prévisionnel, d’un suivi régulier et de procédures fiables. Comment optimiser la gestion de trésorerie d’entreprise ? Investir pour accroître son activité Face à un flux de trésorerie d’exploitation nettement excédentaire, un entrepreneur peut décider d’investir pour développer ou bien diversifier sa production. Une trésorerie disponible mobilisable sans délai et sans risque lui offre une capacité d’autofinancement totale ou en partie. Ce type de financement offre souplesse et agilité en matière de prise de décision. Le dirigeant opte pour la stratégie la plus adaptée à son secteur : croissance externe, interne ou renouvellement des immobilisations devenues obsolètes. Placer ses disponibilités À l’inverse, l’entreprise peut faire le choix de décaler ses investissements dans le temps pour augmenter sa trésorerie disponible ou préparer un projet de grande ampleur. Le recours à l’investissement est une réponse efficace pour sécuriser son argent tout en percevant des intérêts. De nombreuses solutions existent sur le marché. Avant de s’engager, il faut déterminer le niveau de risque, de rendement et de liquidité à atteindre. L’épargne classique comprend les dépôts à vue, à terme, ou les certificats de dépôt. Elle reste mobilisable, ne présente aucun danger, mais elle est peu rémunérée. Les solutions alternatives pour placer l’excédent de
Pourquoi MATA a opté pour une solution de ticketing ?

Un outil de ticketing est un logiciel de gestion des incidents, demandes ou anomalies. Généralement accessible en ligne, son principe consiste à enregistrer la demande ou le signalement d’un utilisateur (création d’un ticket), puis, pour les techniciens de l’assistance, à mettre à jour l’avancement de sa résolution, et ce jusqu’à sa clôture. Toujours soucieux d’améliorer son service, Mata a choisi d’implémenter son portail web de gestion des tickets. Quels sont les principaux avantages que nous y avons trouvés ? Le ticketing permet de hiérarchiser les demandes : Chaque client a une demande urgente et importante à traiter. Chaque demande mérite une attention particulière mais nous en recevons beaucoup et nous ne pouvons pas les traiter toutes en même temps. Il est indispensable de pouvoir prioriser celles qui nécessitent une attention particulière. Notre portail web nous permet de collecter, prioriser et suivre les tickets. Il augmente notre productivité, réduit les délais de résolution, valorise le travail de l’équipe et augmente la satisfaction de nos clients. Le ticketing facilite la communication : Le niveau d’exigence des utilisateurs et clients augmente sans cesse. Chacun s’attend désormais à une réponse rapide à ses demandes, ne serait-ce que pour s’assurer de leur bonne prise en compte. Un outil de ticketing nous permet d’informer nos clients rapidement et sans effort de toutes les actions consécutives à leurs demandes en automatisant des notifications à chaque changement de statut. Le ticketing permet un travail collaboratif : Parfois, ce n’est pas l’assistance qui pourra traiter la demande ou le problème car elle doit faire appel à des experts internes. Plusieurs membres de l’équipe peuvent travailler de manière transparente à la résolution d’un même problème. De plus, le partage d’information évite les ruptures de service en cas d’absence d’un membre de l’équipe. Le ticketing historise les échanges : Le logiciel de ticketing trace et horodate les événements, puis les historise de sorte qu’à tout moment il est simple de revenir sur une demande ancienne. Cette historisation permet d’identifier les problèmes récurrents, de retrouver comment résoudre un problème répertorié, et surtout de se souvenir de ses échanges avec ses clients. Vous pouvez dès à présent accéder à notre portail de gestion des tickets avec votre adresse mail, pour peu qu’elle existe déjà dans le système. Dans le cas contraire, merci de nous communiquer par mail les adresses courriel des principaux contacts susceptibles de contacter l’assistance à : support@mata-conseil.fr Le portail est accessible à l’adresse suivante : https://espaceclient.mata-cloud.fr/public/ticket/index.php* Vous pouvez également télécharger notre didacticiel pour vous rendre autonome sur la création et le suivi de vos tickets en cliquant ici. Contactez MATA pour en savoir +
Financement de la Trésorerie : quelles réponses peuvent apporter les trésoriers ?

Inflation, hausse des taux… La situation économique et financière actuelle a de quoi préoccuper les trésoriers d’entreprise. Ils trouvent des réponses dans les couvertures et la diversification des financements. Financement de la Trésorerie – Quelles sont les préoccupations des trésoriers d’entreprise au regard de la situation économique et financière actuelle ? « Ce qui anime tout le monde c’est la macro », souligne Daniel Biarneix, président de l’association françaises des trésoriers d’entreprise (AFTE), citant en premier lieu l’inflation et de la remontée anticipée des taux. Hausse de taux de +2,+3% L’inflation générale n’est en effet pas sans retentissement sur le monde des entreprises. « Cela a deux conséquences pour les entreprises : un risque de pincement sur la trésorerie d’exploitation si l’on arrive pas à répercuter l’inflation des coûts sur les prix de vente et l’augmentation des taux qui suivent l’inflation », rapporte Daniel Biarneix. En effet, même si la BCE ne montera ses taux courts qu’en juillet, l’anticipation fait que les taux longs ont déjà augmenté. « Par rapport à l’automne dernier, on enregistre déjà des hausses de l’ordre de +2,+3% », constate Daniel Biarneix. Par ailleurs, les marges demandées aux entreprises ont elles aussi augmenté, parfois même doublé. Et ce fortement sur le marché obligataire. « Le marché obligataire devient plus cher et d’accès plus difficile », résume Daniel Biarneix. Financement de la Trésorerie – Diversifier ses financements Face à ces problématiques, les trésoriers mettent en oeuvre différentes solutions. Vis-à-vis de l’inflation, tout d’abord, l’impact des hausses de coûts est limité grâce à des couvertures, notamment sur l’énergie. « Cela permet d’étaler dans le temps l’impact ds hausse de prix mais aussi de gagner en visibilité », précise Daniel Biarneix. Quant à la hausse des taux, c’est l’anticipation qui est de mise. En sécurisant les financements plus en avance que les besoins réels ou en augmentant la part fixe des emprunts. Daniel Biarneix conseille aussi de soigner la structure de son bilan, afin de rassurer les investisseurs. « Une autre façon de les rassurer est de raccourcir la maturité des dettes », avance-t-il. Il invite aussi à diversifier ses financements et de s’ouvrir, en plus des outils classiques de financement bancaires et obligataires, à des financements adossés à des actifs comme des titrisations de créances ou du factoring, ou encore à des financements de niches (Schuldschein par exemple). Source : DAF-MAG