Arnaque sur PayPal : si vous recevez un virement inconnu, méfiez-vous au moment de rembourser

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Arnaque sur Paypal – Si vous recevez un virement inconnu sur PayPal, attention à ne pas faire n’importe quoi au moment de rendre l’argent. Potentiellement, 14 millions d’utilisateurs de PayPal en France et 435 millions dans le monde sont concernés par cette nouvelle arnaque. Si l’escroquerie n’est pas très compliquée à deviner, attention toutefois à ne pas se faire avoir dans la précipitation. Comprendre l’arnaque sur PayPal Planqué derrière son ordinateur, un margoulin envoie sur votre compte PayPal une somme d’argent. Très vite, il vous contacte en expliquant s’être trompé de destinataire et vous demande de rendre l’argent. Les choses se gâtent à ce moment précis, l’escroc va vous proposer de lui renvoyer l’argent en utilisant l’option « entre proches ». Chose qu’il ne faut surtout pas faire. Pourquoi l’option « Entre proches » est dangereuse En cédant à cette demande, vous pouvez dire adieu à votre argent. Non seulement l’aigrefin va s’empresser de signaler à PayPal que le paiement initial était une erreur mais protégé par l’option « Pour des biens et services », il pourra se faire rembourser l’argent par PayPal. Concrètement, pour un virement de 200 euros, l’escroc touchera donc 400 euros, soit les 200 euros envoyés malencontreusement par la victime et les 200 euros remboursés par PayPal. « Comme l’escroc a effectué le paiement par le biais de l’option ‘Pour des biens et services’, il bénéficie d’une protection acheteur. C’est pourquoi le service de paiement annule le premier virement et retire l’argent de votre compte pour le retourner à son propriétaire initial », détaille Comment ça marche. Comment éviter de vous faire avoir par une arnaque sur PayPal Pour rembourser une personne en toute sécurité sur PayPal, il existe une seule et unique méthode pour éviter les mauvaises surprises. Connectez-vous à votre compte PayPal et cliquez sur l’onglet historique. Puis sélectionnez le paiement devant faire l’objet d’un remboursement et cliquez sur Détails. Il suffit juste de cliquer sur « Effectuer un remboursement » et entrer le montant du remboursement souhaité. Ne jamais utiliser l’option « Amis et famille » Si jamais quelqu’un se trompe – même de bonne foi -, ne choisissez surtout pas l’option « Amis et famille » pour lui faire un virement. Cette option ne fournit aucune protection en cas de litige, ce qui laisse la porte ouverte aux escroqueries. Utiliser l’option « Effectuer un remboursement » Pour rembourser une personne en toute sécurité, suivez ces étapes simples : Connectez-vous à votre compte PayPal. Allez dans l’onglet historique. Sélectionnez le paiement à rembourser. Cliquez sur Détails. Choisissez « Effectuer un remboursement ». Entrez le montant du remboursement souhaité. Précautions supplémentaires pour éviter les arnaques sur PayPal En plus des étapes ci-dessus, voici quelques conseils pour renforcer la sécurité de vos transactions PayPal : Activer l’authentification à deux facteurs L’authentification à deux facteurs (2FA) ajoute une couche de sécurité supplémentaire à votre compte PayPal. Chaque fois que vous vous connectez, vous devrez entrer un code envoyé à votre téléphone, en plus de votre mot de passe. Surveiller les activités suspectes Vérifiez régulièrement votre compte PayPal pour détecter toute activité suspecte. Si vous remarquez des transactions inconnues, contactez immédiatement le service client de PayPal. Éduquer les autres sur les arnaques sur PayPal Partagez ces informations avec vos amis et votre famille pour les aider à éviter les arnaques sur PayPal. Plus nous serons informés, moins les escrocs auront de succès. Conclusion Les arnaques sur PayPal peuvent être déconcertantes, mais avec les bonnes précautions, vous pouvez protéger vos fonds. Si vous recevez un virement inconnu, ne paniquez pas et suivez les étapes sécurisées pour rembourser l’argent. En restant vigilant et en utilisant les outils de sécurité offerts par PayPal, vous pouvez éviter de tomber dans le piège des escrocs. En résumé, pour éviter une arnaque sur PayPal, n’utilisez jamais l’option « Amis et famille » pour rembourser de l’argent, activez l’authentification à deux facteurs, surveillez les activités suspectes et éduquez les autres sur les risques. Votre vigilance est votre meilleure défense contre les arnaques sur PayPal. Pour en savoir plus sur l’arnaque sur paypal, contacter le 0806110020.    

Sécurité des paiements : comment protéger vos données financières sur votre smartphone

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Sécurité des paiements – La protection des données financières est une préoccupation majeure, surtout avec la prévalence des smartphones dans notre vie quotidienne. Cet article vous guide sur les mesures à prendre pour assurer la sécurité des paiements sur votre smartphone, avant même qu’il ne soit volé. Pourquoi la sécurité des paiements sur smartphone est cruciale Les smartphones contiennent une grande partie de notre vie numérique, y compris nos données financières. Les criminels ciblent souvent ces appareils pour accéder à ces informations précieuses. Voici quelques conseils pour protéger vos données financières et sécuriser vos paiements sur smartphone. Configurer votre smartphone pour une sécurité optimale Utiliser la biométrie : Activez la reconnaissance faciale ou les empreintes digitales pour accéder à votre smartphone. Si votre appareil ne dispose pas de cette technologie, utilisez un code PIN d’au moins huit caractères. Verrouillage automatique : Configurez votre téléphone pour qu’il se verrouille automatiquement dès que possible, idéalement immédiatement ou après une minute. Sécuriser les applications : Pour les applications sensibles comme les banques ou les courriels, configurez une double vérification. Cela peut inclure la reconnaissance faciale, les empreintes digitales, ou la saisie d’un code PIN. Protéger les paramètres : Assurez-vous que l’accès aux paramètres du téléphone est également protégé par une méthode de sécurité robuste. Réagir rapidement en cas de vol Si votre téléphone est volé, il est crucial d’agir rapidement pour protéger vos données : Effacement à distance : Préparez votre téléphone à s’effacer automatiquement après plusieurs tentatives de code incorrectes. Activez également les fonctionnalités de blocage et d’effacement à distance. Assurance : Souscrivez une assurance pour couvrir les frais liés aux vols. Vérifiez les conditions d’application pour maximiser vos bénéfices. Sécurité bancaire et transactions en ligne Les banques et autres institutions financières mettent en place des mesures de sécurité renforcées pour protéger les transactions en ligne : Protocole 3DS (3-D Secure) : Ce protocole ajoute une couche de vérification lors des achats en ligne, réduisant ainsi les risques de fraude. Applications malveillantes : Installez une suite de sécurité sur votre smartphone. Ces logiciels incluent des fonctionnalités d’antivirus, d’antivol, d’anti-hameçonnage, de filtrage des appels et de protection des paiements. Sécuriser les cryptomonnaies Les cryptomonnaies nécessitent des mesures de sécurité encore plus strictes : Biométrie : Utilisez la biométrie pour accéder à vos portefeuilles de cryptomonnaies. Clés d’authentification matérielles : Utilisez des clés telles que la Titan Security Key ou la YubiKey pour ajouter une couche de protection supplémentaire. Ces dispositifs génèrent des codes de sécurité uniques et servent de deuxième facteur d’authentification. Conseils de sécurité récapitulatifs Préférez la biométrie pour accéder à votre smartphone et à vos applications sensibles. Réduisez le temps avant le verrouillage automatique de votre téléphone. Déconnectez-vous des sites ou applications après utilisation. Activez le MFA (authentification multifacteur) pour toutes les applications et comptes importants. Préparez-vous au vol ou à la perte de votre smartphone en configurant l’effacement à distance et en réalisant des sauvegardes régulières. Connaissez les numéros de votre assistance ou assurance pour obtenir de l’aide rapidement en cas de besoin. En suivant ces recommandations, vous pouvez protéger efficacement vos données financières et assurer la sécurité des paiements sur votre smartphone, même en cas de vol.   Pour en savoir plus sur la sécurité des paiements, contacter le 0806110020.    

Fin du SMS pour sécuriser un achat en ligne : la grande majorité des Français n’est pas au courant

Le renforcement de l’authentification des internautes voulu par la Commission européenne pour améliorer la sécurité des paiements en ligne est peu connu des Français. Seulement 38% des Français déclarent avoir entendu parler de la fin de l’envoi par SMS d’un code à ressaisir sur la page d’achat et 30% de l’arrivée de la double authentification pour sécuriser leurs achats sur internet. C’est ce que montre l’étude du cabinet Enov, réalisée via internet du 14 au 21 octobre 2020, auprès d’un échantillon représentatif des acheteurs en ligne français, composé de 1 016 personnes, âgées de 18 à 70 ans et plus. Une très faible connaissance des nouveaux dispositifs de sécurité Un principe de double authentification a été mis en place, mais seulement 30% des personnes interrogées en ont entendu parler et seulement 1/3 de ces 30% eux déclare savoir sur quels critères elle repose. Cette notoriété est plus importante chez les jeunes et chez ceux qui déclarent avoir déjà subi une fraude en ligne. Pour leurs paiements, 38% des Français sont passés à l’authentification forte. Ils sont 24% à avoir utilisé leur application bancaire, 12% un double code et 7% à avoir utilisé un dispositif physique tel qu’un générateur de code, une clé USB ou un lecteur de QR Code à brancher sur l’ordinateur. Ils se montrent rassurés par ces changements. Le profil-type de l’utilisateur est un homme de moins de 35 ans, CSP+, ayant souvent déjà subi une fraude. 1 Français sur 5 déjà touché par une fraude en ligne A noter que la proposition d’être enregistré sur ses sites e-commerce préférés afin de ne plus avoir à ressaisir ses coordonnées bancaires ne suscite guère d’enthousiasme : 29% des acheteurs y sont favorables sans condition contre 50% qui y sont défavorables. Enfin, la proportion de personnes victimes d’une fraude sur internet paraît extrêmement élevée, puisqu’elle atteint 22% des répondants. Source : La Revue du digital

Faciliter la réconciliation des intercos

Agir au service des entités et des arrêtés de compte La réconciliation des intercos est un processus complexe et chronophage. Sage FRP 1000, avec notre option INSIDE REPORTING, permet de l’automatiser et d’identifier ses contrôles directement dans Excel. Un gain de productivité et une traçabilité assurée. L’interco, c’est quoi ? Le traitement interco, ou des flux intra-groupe, est une opération comptable effectuée dans les groupes de sociétés. Elle consiste à neutraliser toutes les opérations effectuées entre des sociétés appartenant à un même groupe. Les mouvements d’achats et de ventes entre les sociétés d’un même groupe doivent être identifiés, rapprochés, traités et neutralisés, pour réaliser les bilans ou les situations intermédiaires et, ainsi arrêter le chiffre du groupe. Le défi est entre autres, de calculer un Chiffre d’Affaires Net en Hors Taxes, une problématique levée par KEMATA grâce au produit de reporting. Comment gagner en efficacité LORSQUE L’ON réconcilie ses intercos Pour pouvoir réconcilier les intercos, les équipes MATA utilisent le produit INSIDE REPORTING connecté à SAGE FRP 1000. L’outil permet de pousser dans Excel des données qui sont dans la base de données comptable, selon des filtres précis. KEMATA crée à façon, un document de reporting qui consolide de manière exhaustive, dans des tableaux de contrôle, tous les achats / ventes intragroupe en TTC et en Hors Taxes. Ceci permet de les neutraliser et par la même occasion, d’identifier les éventuelles pièces erronées, incomplètes ou manquantes. Grâce à ces documents, la Direction Financière peut s’assurer que tous les achats intra-groupes correspondent bien à des ventes intra-groupes. Le service comptable évite ainsi les opérations manuelles et renforce les contrôles sur chaque société du groupe. Plus le groupe se développe, plus les intercos sont impossibles à réaliser à la main, surtout si les outils comptables sont encore dissociés. Anticiper pour gagner en efficacité MATA se distingue de la concurrence par sa capacité à anticiper ces sujets, même s’il n’est jamais simple de la faire, mais cela permet d’anticiper les futurs besoins de la direction financière. La réussite d’un projet de finance dépend en 1er lieu du choix du produit et de celui de l’intégrateur. Lorsque l’on aborde des sujets aussi ardus que les intercos dès le départ, une relation de confiance s’établit, ce qui permet de définir les priorités et d’inclure au projet et au cahier des charges, le temps de mise en œuvre. La gamme SAGE 1000 est la meilleure base pour ce type de projets, elle permet d’avoir toutes vos sociétés dans un système commun. Cela permet de générer un seul et unique tableau avec les états de contrôle ! Gain de productivité indéniable et traçabilité assurée grâce aux documents générés qui font preuve de la réconciliation et de son état à date. Pensez-y pour l’avenir… Consultez-nous pour plus de détail

Sécurité des paiements en ligne : ce que les nouvelles normes vont changer

De nouvelles normes destinées à renforcer la sécurité des transactions en ligne vont entrer en vigueur samedi. D’ici 2021, la manière de payer ses achats en ligne va progressivement changer. Samedi 14 septembre, de nouvelles normes vont entrer en vigueur. Le but ? Renforcer la sécurité des transactions. Reconnaissance biométrique, accès en ligne aux comptes bancaires, achats à distance… Voici quatre questions pour comprendre ces nouvelles règles et leurs conséquences. Qu’est-ce que la directive DSP2 ? Il s’agit de la deuxième directive européenne sur les services de paiement. Adoptée mi-janvier 2018, elle prévoit une nouvelle couche de sécurité, appelée « authentification forte », sur les transactions et opérations bancaires en ligne afin de faire davantage baisser le taux de fraude. En outre, la responsabilité de cette authentification incombe aux banques et non plus aux commerçants en ligne. Par ailleurs, cette directive définit le statut juridique des services d’agrégation de comptes et des initiateurs de paiements. Désormais, ces deux activités devront être opérées par des prestataires agréés. La directive établit leurs conditions d’exercice et la manière dont ils doivent fonctionner avec les banques de leurs clients. L’objectif est de protéger les consommateurs, qui jusqu’ici n’étaient pas couverts juridiquement, et de stimuler la concurrence sur les services de paiement. Qu’est-ce que cela change pour les consommateurs ? « Les achats en ligne ne seront pas touchés par la DSP2 au 14 septembre. Aucune modification ne sera faite dans les modalités de paiement des achats à distance », a assuré Marie-Anne Barbat-Layani, directrice générale de la Fédération bancaire française. Si l’usage d’un seul code reçu par SMS pour sécuriser une transaction en ligne ne sera plus jugé suffisant, il sera progressivement renforcé ou remplacé par d’autres solutions, comme la reconnaissance biométrique (empreinte, reconnaissance faciale), l’émission d’un code personnel envoyé par courrier ou la connexion obligatoire à l’application mobile bancaire. L’accès aux comptes bancaires nécessitera aussi une authentification renforcée a minima tous les 90 jours. En revanche, certaines opérations seront exemptées d’authentification forte comme les achats à distance de moins de 30 euros, les paiements aux automates de transport et de parking, les virements entre comptes d’une même personne au sein d’un même établissement bancaire ou encore les virements vers des personnes enregistrées comme « bénéficiaires de confiance » par le client auprès de sa banque. Qu’est-ce que cela change pour les professionnels ? Les principaux concernés sont les banques, les opérateurs techniques du paiement et les commerçants. Tous devront se raccorder à une nouvelle version du protocole de paiement sécurisé sur Internet, 3-D Secure, qui permettra aux banques, des commerçants et des clients, de se connecter entre elles pour déclencher l’authentification renforcée et valider la transaction. Pour les commerçants en ligne en France, il s’agit du « chantier du siècle, a estimé Marc Lolivier, directeur général de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance). Cela touche plus de 547 milliards d’euros de chiffre d’affaires en Europe. Rien qu’en France, cela concerne 38 millions de Français, plus de 200 000 entreprises et plus de 50 commandes traitées à la seconde », détaille-t-il. L’enjeu est de « trouver le bon curseur entre lutter contre la fraude et le fait ne pas freiner le développement du e-commerce », qui atteint 10% des ventes totales en France et représente près de 100 milliards d’euros de ventes. Côté banques, tous les acteurs sont prêts, selon leur fédération. Quand ces mesures seront-elles mises en place ? Sur le papier, le démarrage est fixé au 14 septembre. sauf que tous les acteurs ne sont pas prêts en France comme dans d’autres pays européens comme le Royaume-uni, l’Allemagne ou l’Espagne. Devant le risque de perturbations du commerce électronique, l’Autorité Bancaire Européenne (ABE), qui fixe les normes techniques de DSP2 et coordonne son application en Europe, a décidé d’accorder en juin aux États membres un « délai supplémentaire limité » pour se mettre en conformité. En France, d’ici à décembre 2020, « plus des trois quarts des utilisateurs et des transactions réalisées sur internet » devront être passés à l’authentification forte, selon le calendrier présenté ce mercredi par l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiements (OSMP), organisme rattaché à la banque de France. Un délai supplémentaire d’un an et demi maximum pourra être accordé pour trouver des solutions aux cas plus spécifiques (personnes peu équipées en technologie, expatriés, populations fragiles financièrement). Les professionnels devront pour leur part avoir mis à niveau leurs systèmes aux nouvelles exigences réglementaires d’ici mars 2021. Source : L’expansion

Les cryptovirus coûtent 700 millions d’euros aux TPE/PME

Comptabilité SAGE 1000

Une vaste enquête de terrain de l’Institut de recherche technologique SystemX menée auprès de TPE et PME révèle la manière dont celles-ci sont atteintes par les cybercriminels. C’est un travail long, délicat et par certains aspects laborieux que vient de rendre public l’institut de recherche technologique (IRT) SystemX, installé sur le plateau de Saclay. Spécialisé dans la cybersécurité, l’organisme a en effet mené pendant trois ans une enquête sur les dégâts occasionnés par les attaques informatiques contre des PME et TPE françaises, de toute région et tout secteur d’activité. La méthode ? Rencontrer les dirigeants de ces sociétés, les faire parler, raconter les attaques subies, les problèmes qui en ont découlé. Y compris, parfois, les dommages psychologiques. Menée par l’économiste Philippe Laurier et racontée par Sciences et Avenir en janvier 2018, cette enquête de terrain a rendu publics ses résultats fin juin 2019, notamment ses résultats chiffrés. Des attaques à l’aveugle Les attaques les plus répandues s’avèrent les cryptovirus, ces logiciels qui bloquent l‘accès d’une organisation à ses propres données ou systèmes informatiques et donnent généralement lieu à une demande de rançon en échange du déblocage, et la « fraude au président ». Cette dernière consiste, pour les malfaiteurs, à se faire passer pour les dirigeants de la société ciblée, et à donner l’ordre d’effectuer un virement, la plupart du temps en urgence et sous le sceau de la confidentialité. Le groupe Pathé en a été victime en 2018 et perdu ainsi 19 millions d’euros. En revanche, les petites structures sont peu sujettes aux attaques par déni de service (DDos), qui consistent à saturer leurs services internet de demandes de connexions simultanées au point de les empêcher de fonctionner. La raison ? Les DDos ont forcément une cible particulière, identifiée. Les attaques par rançongiciel, les usurpations d’identité, les virus par e-mails, le phishing font souvent partie de vagues d’attaque aveugles qui touchent les entreprises et organisations les plus vulnérables, sans savoir à l’avance qui sera victime. 2 à 5% des PME concernées chaque année Il reste que d’après l’enquête les attaques réussies par cryptovirus « ne se situent […] plus dans la catégorie des événements rares » : 2 à 5% des PME sont concernées chaque année. Au total, ce type de cyberattaque coûte 700 millions d’euros par an aux petites et moyennes entreprises. Mais l’IRT SystemX précise que la perte financière n’est pas le seul impact : il existerait un « ratio entre l’argent rançonné (sommes versées) et le préjudice total de l’ordre de 1/25 chez les TPE/PME ». Conséquences sur la confiance, la cohésion de groupe, incertitude des décideurs, contribuent à affaiblir l’entreprise. L’IRT note que les problèmes auraient souvent pu être évités non pas grâce à des investissements conséquentes en matière de sécurité informatique mais plutôt par une sensibilisation à de bonnes pratiques et quelques ajustements techniques peu coûteux. Source : Sciences et Avenir