Condamnation des arnaqueurs de centre d’appels pour fraude aux virements bancaires

Une opération d’escroquerie élaborée, menée depuis un centre d’appels en Israël, a conduit à la condamnation de ses principaux acteurs. Cette fraude, qui a trompé environ trente entreprises, impliquait un système sophistiqué où les appels semblaient provenir de fournisseurs légitimes. Les quatre cerveaux de cette escroquerie, basés en Israël, ont reçu des peines de prison allant de quatre à six ans. Alain Lasserie et Stéphane Benhamou, les principaux instigateurs, ont été condamnés respectivement à six et cinq ans de prison, assortis d’une amende de 300 000 euros chacun et de mandats d’arrêt. Emmanuel Fitoussi, qui comparaissait via visioconférence depuis la prison de la Santé à Paris, a été condamné à quatre ans de prison et 70 000 euros d’amende. Wilfried El Baze a également écopé de quatre ans de prison et d’une amende de 100 000 euros. L’arnaque, datant de 2015-2016, était orchestrée depuis un centre d’appels à Netanya, en Israël, et impliquait des sociétés fictives, principalement en Espagne, pour le détournement des fonds. Sur les 34 cas d’escroquerie identifiés, seules 17 entreprises victimes se sont portées parties civiles. Les escrocs procédaient en contactant d’abord les fournisseurs sous de fausses identités pour obtenir les montants des factures dues, puis en se faisant passer pour les clients pour détourner les paiements. Les 11 autres accusés dans cette affaire ont reçu des peines variant de 10 mois de prison avec sursis à un an de prison ferme, accompagnées d’amendes allant de 5 000 à 12 000 euros. Parmi les victimes de cette escroquerie, on trouve des entreprises de divers secteurs, y compris des blanchisseries, des abattoirs et des hôtels. Un syndic marseillais a même été dupé, payant plus de 100 000 euros en 14 factures à une entreprise de nettoyage suite à cette arnaque aux faux RIB. Pour en savoir plus sur les risques de fraude, contacter le 0806110020.
Un message de Nouvelle Année de MATA : Sécuriser 2024 avec nos vœux en vidéo
Chers partenaires, clients et amis de MATA, En tant que spécialistes dédiés à la sécurisation des flux financiers depuis 1999, nous chez MATA comprenons l’importance de construire un avenir sûr et prospère. Alors que nous accueillons 2024, nous souhaitons partager cette vidéo avec vous pour vous présenter nos vœux de manière unique et personnelle. Nous vous remercions pour votre confiance et votre fidélité, qui sont les fondements de notre réussite et de notre croissance. Ensemble, faisons de 2024 une année de sécurité, d’innovation et de succès partagés. Avec toute notre gratitude, Toute l’équipe MATA
En 2022, 57% des entreprises signalent avoir été victimes d’une fraude confirmée.

Depuis la pandémie de Covid-19, les risques de fraude ont augmenté. En effet, 69% des entreprises françaises affirment avoir été confrontées à au moins une tentative de fraude en 2022, et pour 57% d’entre elles, cette tentative a été couronnée de succès. Une enquête menée par l’assureur européen Allianz et la DFCG (association des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion) met en lumière les répercussions financières de ces fraudes. Les impacts indirects incluent notamment la détérioration de la réputation de l’entreprise, particulièrement préjudiciable pour les sociétés cotées en bourse. Les secteurs les plus ciblés sont les services (61%) et l’industrie (58%), où les fraudes liées aux faux fournisseurs sont fréquentes, représentant 45% des cas. Dans ces escroqueries, le fraudeur se fait passer pour un fournisseur légitime et demande un changement de coordonnées bancaires. Les intrusions dans les systèmes informatiques arrivent en deuxième position (41%), avec pour objectif soit le vol de données soit le blocage des processus pour exiger une rançon. Armelle Raillard-Fau, experte en fraude chez Allianz Trade, note également une augmentation de 63% des tentatives de phishing. Les méthodes d’attaque restent similaires d’une année sur l’autre, avec notamment le phishing, les intrusions dans les systèmes d’information, et les escroqueries dites « au président ». La période estivale, avec les vacances du personnel comptable, est un moment de vulnérabilité accrue. Concernant la taille des entreprises, celles réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros sont les plus ciblées, avec 91% d’entre elles ayant subi au moins une tentative de fraude en 2022. Les entreprises du secteur des services sont également particulièrement touchées, avec 76% d’entre elles ayant été ciblées. Curieusement, la situation en Ukraine n’apparaît pas comme un facteur majeur d’augmentation des attaques, puisque 86% des entreprises ne notant pas d’augmentation significative. Côté prévention, 71% des entreprises possèdent un plan d’urgence, et 90% ont identifié les risques de fraude. Selon Christian LAVEAU de la DFCG, les mesures prioritaires sont la sensibilisation interne, les audits de sécurité, le renforcement des contrôles internes et la mise en place de plans de continuité d’activité. Il ne faut cependant pas négliger les outils informatiques qui sont indispensables pour rendre les contrôles obligatoires et incontournables. On sait que la sensibilisation des personnels est importante, mais elle ne suffit pas. Il est nécessaire aujourd’hui de sécuriser ses outils informatiques afin de s’obliger à rester dans ses procédures. Plus concrètement, pour lutter contre la fraude, il faut pouvoir détecter en continu et de façon systématique tous les changements de coordonnées bancaires dans ses bases fournisseurs. L’entreprise doit ensuite être en mesure de vérifier les IBAN français et étrangers de ses tiers fournisseurs par interrogation automatique de bases de données interbancaires, mais aussi de contrôler ses fichiers de règlements avant envoi en banque. Car si la sensibilisation des collaborateurs est souvent assurée, l’urgence aujourd’hui pour les entreprises est de se doter d’outils informatiques dédiés à la lutte contre la fraude. Pour en savoir plus sur les risques de fraude, contacter le 0806110020.
Virements électroniques frauduleux : une augmentation surprenante en 2022

L’année 2022 a vu une augmentation de 64 % des virements électroniques frauduleux, représentant une perte totale de 313 millions d’euros. Ce chiffre est multiplié par quatre par rapport à 2017. Fraude par virement bancaire : la manipulation par téléphone continue d’être une tactique clé Bien qu’il soit considéré comme l’un des moyens de paiement les plus sûrs, le virement a connu un pic de fraude important en 2022. Selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement, publié chaque année par la Banque de France, le nombre de virements frauduleux a augmenté de 64 % en un an., avec un total de 313,1 millions d’euros volés. C’est plus du triple des 78 millions d’euros volés en 2017. Les particuliers et les petites entreprises ont été les premières cibles de ce type de fraude. Pour mener à bien leurs stratagèmes, les criminels ont utilisé diverses tactiques, notamment le phishing pour accéder aux services bancaires en ligne et des techniques de manipulation téléphonique pour persuader les victimes de divulguer des informations sensibles ou d’approuver une transaction. Une majorité des sommes volées, environ 70%, a été obtenues frauduleusement via les interfaces bancaires en ligne des victimes. Les virements bancaires restent le moyen de paiement le plus sûr malgré l’augmentation de la fraude L’une des techniques les plus redoutables est la « fraude au PDG », ciblant spécifiquement les entreprises. Dans cette escroquerie, le fraudeur se fait passer pour un cadre supérieur de l’entreprise ciblée, obligeant un comptable à effectuer des virements vers un nouveau compte. En février 2023, huit personnes ont été arrêtées pour leur implication présumée dans un stratagème massif d’escroquerie au PDG, entraînant une perte de 38,3 millions d’euros. Malgré l’augmentation des cas de fraude, le virement reste le moyen de paiement le plus sûr, souligne François Villeroy De Galhau, le gouverneur de la Banque de France. Le taux de fraude reste faible par rapport au nombre total de virements effectués. Il n’en reste pas moins, que face à cette hausse alarmante, l’Observatoire prévoit d’engager des efforts en septembre 2023 pour identifier de nouvelles mesures et freiner cette tendance. Ces efforts porteront sur les propositions issues de la révision de la directive européenne sur les paiements (DSP3), facilitant un meilleur partage d’informations en matière de fraude entre les banques et les prestataires de paiement. Pour en savoir plus sur le contrôle au prélèvement, contacter le 0806110020.
La fraude au virement – Comment vérifier et valider un iban ?

La fraude au virement concerne toutes les entreprises aujourd’hui, quels que soient leur taille ou leur secteur d’activité. En outre, elle s’est industrialisée au fil des années pour devenir de plus en plus technologique. Parmi les différents types de fraude aux virements bancaires, la plus populaire reste la fraude au faux fournisseur, qui consiste à usurper l’identité d’un fournisseur de l’entreprise, même s’il existe quantité d’autre fraudes. Les techniques les plus utilisées pour une fraude au virement bancaire (ou FOVI) sont l’usurpation l’identité et le social engineering. La prise de contact et l’approche de la victime varient, mais il faut savoir que les victimes sont souvent touchées par rebond. En fait, on sait que lorsqu’une entreprise est victime d’une fraude au virement, la prochaine sera le plus souvent un client ou un fournisseur de celle-ci. Cette menace ne connaît pas de limite de frontière, l’escroc est difficilement identifiable et les chances d’un remboursement du montant volé sont très faibles. Lutter contre la fraude au virement : le contrôle de l’IBAN au cœur du débat ! Pour éviter la fraude au faux fournisseur, il convient de vérifier que le compte présenté est bien celui du fournisseur, et ce à chaque création, mais aussi modification de la fiche fournisseur. Et c’est bien toute la difficulté dans des organisations importantes et souvent décentralisées qui ont de gros volumes de tiers : comment savoir qu’il y a eu une modification dans ses bases et comment vérifier et valider cette modification d’IBAN ? SEPA mail Diamond pour tester ses tiers français : Il existe aujourd’hui des bases de données bancaires ou autres qui permettent de vérifier les coordonnées bancaires données par un titulaire de compte à un donneur d’ordre de virement ou de prélèvement. Parmi celles-ci, SEPAmail Diamond est un dispositif bancaire qui a pour objectif de déceler les erreurs de saisie et de lutter contre la fraude aux coordonnées bancaires. SEPAmail DIAMOND doit permettre notamment : de détecter une erreur de saisie, par vérification de conformité de la structure de l’IBAN de détecter si l’IBAN existe vraiment, s’il correspond à un compte ouvert de vérifier si l’IBAN correspond bien au titulaire présumé du compte Ainsi, ce service proposé par les banques française permet de vérifier la conformité d’un IBAN avant une transaction financière en France, mais aussi aux Pays-Bas depuis quelques mois. En combinant leurs deux réseaux, SEPAmail.eu et SurePay permettent aux clients Français et Néerlandais de s’assurer de la fiabilité des IBAN avant de valider leurs paiements. C’est un premier pas important vers une coordination intra-Européenne dans la lutte contre la fraude à l’IBAN. SIS ID pour tester ses tiers étrangers : Néanmoins pour les entreprises dont les tiers sont plutôt situés à l’international, ailleurs en Europe, aux USA ou en ASIE, la solution SEPAmail Diamond, qui est sûre et peu chère, n’est cependant pas adaptée car trop limitée. Pour ces sociétés ou groupes, il existe un autre dispositif, SIS ID, qui va leur rendre ce même service de vérification des IBAN, aussi bien en France qu’à l’étranger. Ce dispositif est construit sur 3 piliers : La mutualisation des données qui consiste à profiter des vérifications et validations faites par la communauté : ainsi, les connaissances de la plate-forme se multiplient, la rendant de plus en plus performante. Les bases de données partenaires, comme SEPAmail Diamond ou équivalent ailleurs dans le monde L’accréditation téléphonique. Ce dispositif est forcément un peu plus cher que SEPAmail Diamond car il est plus complet. Une solution de sécurité incontournable : En résumé, il existe aujourd’hui des dispositifs qui permettent de tester le compte d’un fournisseur, mais encore faut-il avoir détecté un changement dans ses bases. On n’interroge pas une modification non détectée. C’est l’objet de la solution MATA IO qui détecte en continu tous les ajouts et modifications de tiers, interroge de manière automatique les dispositifs SEPAmail Diamond ou SIS ID pour valider les nouvelles coordonnées bancaires et vérifie systématiquement tous les fichiers de règlement avant envoi en banque. Ainsi, la procédure est rendue incontournable et traçable du fait de l’historisation des contrôles opérés. Et finalement, c’est ainsi, en combinant la solution de sécurité coercitive MATA IO à une base de données que les entreprises pourront faire leurs paiements sereinement en ayant l’assurance que l’IBAN payé est bien celui du fournisseur. Pour en savoir plus sur le contrôle au prélèvement, contacter le 0806110020.
Escroquerie nouvelle tendance : la fraude au prélèvement

TRACFIN, l’unité de lutte contre la fraude, dévoilait dès 2017, les dernières tendances aux escroqueries financières. Parmi les dernières innovations dont vous pourriez vous-même être victime : la fraude au Prélèvements bancaires (SEPA) Prélèvements bancaires : failles de la réglementation européenne exploitées par les fraudeurs La norme SEPA a permis d’instaurer, depuis 2014, un standard concernant les paiements en euros. Mais elle contient une faille dans laquelle les escrocs n’ont pas manqué de s’engouffrer. En cas de mise en place d’un prélèvement, la banque n’a, en effet, plus à vérifier si le client a bien donné son autorisation. “la banque du débiteur, lorsqu’elle reçoit une demande de prélèvement, présume l’existence d’un mandat et débite son client”, explique Tracfin. Comme le craignait l’UFC Que Choisir au moment de la mise en place du dispositif, de nombreux escrocs en profitent donc pour émettre une “vague de prélèvements transfrontaliers, avant de virer les fonds vers des comptes tiers et de disparaître”. Autre détournement original : certains escrocs jouent sur le remboursement automatique intervenant 8 semaines après l’émission du débit, en cas de contestation. Ils paient des fournisseurs via des prélèvements SEPA, puis demandent un remboursement alors qu’ils ont réellement profité des services achetés… Tracfin donne l’exemple d’une société spécialisée dans le dépannage à domicile, qui a réalisé un important chiffre d’affaires grâce à une excellente visibilité sur internet, obtenue à grand frais de référencement. La société a ensuite contesté l’ensemble des versements réalisés aux prestataires internet pour son référencement, afin de se les faire rembourser. Source : Article Capital.fr “Escroqueries Financières : Les nouvelles failles exploitées par les fraudeurs” Comment se protéger de la fraude au prélèvement ? Il faut savoir que pour vous prélever, il suffit de connaître le numéro de votre compte bancaire, car, comme vu plus haut, la banque n’a aucun moyen de contrôler un mandat qu’elle ne détient pas. Elle va pouvoir opérer un contrôle sur la forme, mais pas sur le fond. Pour vous protéger de la fraude au prélèvement, il convient de : Paramétrer la liste blanche des prélèvements autorisés Récupérer le fichier des prélèvements annoncés par vos banques Rapprocher la liste des prélèvements autorisés avec les prélèvements annoncés Bloquer les prélèvements non autorisés avant débit de vos comptes MATA I/O Contrôle fonctionne de manière complètement automatique. Il contrôle les prélèvements qui ne figurent pas dans la liste blanche ou dont le montant dépasse le seuil autorisé, puis alerte vos collaborateurs pour éviter tout prélèvement non autorisé. Pour en savoir plus sur le contrôle au prélèvement, contacter le 0806110020.
Huit interpellations dans une « arnaque au président » pour 38 millions d’euros

Six suspects ont été arrêtés en France et deux autres en Israël dans cette escroquerie record commise en 2021 aux dépens d’un promoteur immobilier parisien. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à une escroquerie commise en décembre 2021 pour un préjudice record de 38 millions d’euros. Huit hommes ont été interpellés entre juin 2022 et janvier 2023, a indiqué le parquet de Paris, confirmant ses sources proches de l’enquête. Six d’entre eux, impliqués dans le blanchiment de l’escroquerie, ont été interpellés en région parisienne en juin 2022 et janvier 2023. Les deux autres ont été arrêtés en Israël en juillet 2022, dans le cadre d’une enquête ouverte par la section financière de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco). Les personnes interpellées en France, dont deux l’ont été sur demande des autorités portugaises, ont été laissées libres sans poursuites à ce stade. Concernant les deux arrestations en Israël, aucune demande d’extradition n’a été formulée à ce stade, d’après une source proche du dossier. Au total, 3,9 millions d’avoirs criminels, dont 700 000 euros en cryptomonnaies, ont été saisis. 40 virements en quelques semaines Le mode opératoire de l’escroquerie, dite de « l’arnaque au président », consiste à usurper l’identité du dirigeant d’une entreprise pour convaincre un salarié de réaliser un faux ordre de virement. En décembre 2021, le comptable du promoteur immobilier Sefri-Cime, dont le siège est à Paris, reçoit l’appel d’un escroc se faisant passer pour un avocat. « Il prétexte une opération confidentielle de rachat de sociétés avec l’accord du président de la société », explique à l’AFP le commissaire Vincent Kozierow, chef de la brigade des fraudes aux moyens de paiement (BFMP) de la police judiciaire parisienne. Le comptable reçoit ensuite un courriel usurpant l’identité du PDG qui lui confirme que l’opération est réalisée à sa demande. Au total, plus de 40 virements vont être effectués en quelques semaines pour un montant total de 38 millions d’euros, un record en France. L’escroquerie finit par être découverte et l’entreprise dépose une plainte. Deux affaires similaires À la même période, en Haute-Marne, une entreprise de métallurgie est également victime d’une « arnaque au président » pour une perte de 300 000 euros. Les gendarmes de la section de recherches de Reims, en charge de ce dossier, et la PJ de Paris comprennent très vite, grâce aux exploitations des lignes téléphoniques, qu’ils ont affaire à la même équipe. Leurs deux affaires sont alors réunies sous l’autorité de la Junalco. Les enquêteurs, avec l’aide d’Europol, parviennent à remonter les fonds, qui ont transité sur différents comptes bancaires ouverts sous de fausses identités et au nom de sociétés fictives au Portugal, en Espagne, en Hongrie et en Croatie notamment. Source : Le point
La fraude en entreprise en quelques chiffres

En 2021, 1 entreprise française sur 4 a subi une fraude avérée. Les entreprises ne sont plus à l’abri de tentatives de fraude, voire de subir un préjudice. La crise Covid-19 a-t-elle accentué le risque de fraude pour les entreprises ? Le Baromètre Fraude et Cybercriminalité 2021 de Euler Hermès dénotent les statistiques alarmistes suivantes : 2 entreprises sur 3 ont subi au moins une tentative de fraude dans l’année 1 entreprise sur 5 a subi plus de 5 attaques ; 33% des entreprises victimes de fraude ont subi un préjudice supérieur à 10 K€, et 14% ont subi un préjudice supérieur à 100 K€ ; Effet Covid-19 : près d’une entreprise sur deux a remarqué une recrudescence des attaques suite à la généralisation du télétravail. Des tentatives de fraude en entreprise récurrentes 28% des entreprises déclarent avoir subi au moins une fraude avérée en 2021 : en d’autres termes, les fraudeurs parviennent à leurs fins environ toutes les 4 tentatives. Quant au coût de la fraude, cette dernière est en pleine croissance : 33% des entreprises victimes d’une fraude déclarent un préjudice supérieur à 10 K€. Plus inquiétant encore, 14% des entreprises déclarent un préjudice supérieur à 100 K€. La fraude et la cybercriminalité menacent la pérennité des entreprises françaises. Un constat alarmant dans le contexte d’incertitude sanitaire et économique actuel, qui pèse toujours sur les perspectives des entreprises. La crise Covid-19, catalyseur du risque de fraude et de cybercriminalité ? Près d’une entreprise sur deux a remarqué une recrudescence particulière du nombre d’attaques suite à la généralisation du télétravail. Un cadre qui peut en effet paraître plus propice à la fraude et à la cybercriminalité, surtout dans un contexte qui a poussé les entreprises à une adaptation très rapide et donc potentiellement moins contrôlée. Mais les entreprises ont-elles pris les mesures nécessaires pour renforcer leurs défenses face au risque de fraude en contexte de crise Covid-19 ? Quel est le top 5 des tentatives de fraude en entreprise ? 3 entreprises sur 4 observent une augmentation du nombre de tentatives de phishing, qui consiste à récolter des données sur un utilisateur pour ensuite usurper son identité en vue de détourner des fonds. Quelles sont ces tentatives ? La fraude au faux président (47%) : la fraude au président est la fraude la plus subie par les entreprises La fraude aux faux fournisseurs (46%) L’usurpation d’identité (38%) : l’usurpation d’identité reste une technique plébiscitée par les fraudeurs L’intrusion dans les systèmes d’information (32%) La fraude aux faux clients (25%) Plus de 6 entreprises sur 10 n’ont pas alloué un budget spécifique pour lutter contre la fraude et la menace cyber. Il existe des solutions informatiques de lutte contre la fraude aux règlements frauduleux comme MATA IO Bank Suite qui contrôle vos tiers et vos fichiers de paiement avant envoi en banque. Si vous voulez en savoir plus sur l’offre MATA IO, nous pouvons organiser un webinar. Alors, contactez- nous au 0 806 110 020 !
Mata est devenu tiers prestataire habilité Diamond

Sur proposition de la Société Générale qui a soumis notre candidature, SEPAmail.eu nous a attribué le statut de TIERS PRESTATAIRE HABILITÉ DIAMOND afin de pouvoir demander par nous-même des ICQX. Concrètement, nos clients n’auront plus à signer de contrat avec une banque pour adhérer au dispositif SEPAmail Diamond ce qui va grandement faciliter leur mise en route, notamment de ceux qui ne sont pas clients des banques adhérentes. Pour mémoire, le service SEPAmail Diamond permet d’acheminer des demandes de vérification d’IBAN pour un tiers société ou particulier. Lors de chaque création ou modification de tiers, notre solution antifraude MATA IO va générer une requête sous forme d’API pour permettre une validation automatique du tiers après réception du retour instantané de SEPAmail Diamond. Ce nouveau mode opératoire va permettre aux clients de contractualiser avec un seul acteur, à savoir MATA qui opère pour le compte de la SG, sans pour autant leur imposer d’ouvrir un compte à la banque. Nous sommes convaincus que cette solution est extrêmement facilitante et qu’elle va rendre le service de vérification des IBAN accessible au plus grand nombre. Venez découvrir les bénéfices du service SEPAmail Diamond dans le cadre d’un webinar. Alors, contactez- nous au 0 806 110 020 !
Perspectives Mata 2022 : Sis ID, offre full web et EBICS 3.0… entre autres !

Perspectives Mata 2022 : en cette fin 2021, il est temps de faire un point sur les projets développés au cours de l’année et d’en établir les perspectives prometteuses. Ces derniers mois ont été le terreau de belles pousses : MATA IO et Sis ID ont noué un partenariat solide en associant leur savoir-faire contre la fraude aux paiements, MATA IO a développé son offre full web ainsi que sa capacité SAAS, sans oublier l’implémentation du nouveau standard EBICS 3.0 dans toute la ligne de services, pour une convergence européenne vers des échanges toujours plus sécurisés. Le partenariat avec Sis ID, une synergie contre la fraude Jusqu’ici l’offre de vérification des IBAN proposée était Sepamail Diamond dédiée à la France. Il est maintenant possible grâce aux dernières évolutions d’interroger également les tiers étrangers. Depuis cette année, MATA IO permet de savoir si un compte bancaire est bien celui d’une société étrangère en interrogeant Sis ID et de complètement robotiser ce service qui jusqu’alors nécessitait une intervention humaine. Comment recherche-t-on l’information ? MATA IO via Sis ID peut s’appuyer sur un outil qui permet de vérifier la que des coordonnées bancaires appartiennent bien à une entreprise. Grâce à un réseau de plus de 15 000 entreprises, Sis ID permet le contrôle de centaines de milliers de coordonnées bancaires chaque mois via sa plateforme SaaS dans plus de 30 pays. Rappelons que BNP Paribas est actionnaire de Sis ID, un élément que l’on peut considérer comme un facilitateur pour la recherche de données et la validation des « couples compte bancaire / société » à l’échelle européenne et internationale. Les trois piliers de la solution : Le premier pilier est la base collaborative de l’outil, avec la mise en commun de l’historique de règlement. Un historique qui s’appuie sur des sociétés d’envergure internationale qui traitent des centaines de milliers de flux de paiements et permettent ainsi de consolider et authentifier un volume de « couples – compte bancaire / société » sans précédent. Le second pilier s’appuie sur le travail réalisé dans chaque pays, avec les institutions, les administrations, les banques, toutes les organisations gouvernementales, afin de se connecter à des sources fiables et ainsi consolider le plus possible de « couples compte bancaire / société ». Le troisième pilier du service, en cas de « couple compte bancaire / société » non vérifié, est le référencement volontaire du tiers. Sis ID sollicite la société afin qu’elle certifie ses coordonnées bancaires par internet, une démarche systématiquement validée par un appel téléphonique de contrôle. L’offre full web de MATA IO version 2022 Avant 2021, l’offre MATA IO était proposée sur une version client / serveur traditionnelle. Nous avons souhaité vous proposer une application full web pour deux raisons : Faciliter l’installation, que ce soit en local chez nos clients ou chez MATA IO en mode SaaS Faciliter la mobilité et le télétravail via une connexion par URL sécurisée Véritable solution d’avenir, l’ensemble de modules MATA IO est donc maintenant proposé en version full web. Un succès total puisque le volume d’affaires réalisé en mode SaaS a été multiplié par 10 ces derniers mois, le Covid19 a accéléré l’acceptation de ce type de solutions dans toutes les branches d’activités. MATA IO a d’ailleurs monté en charge ses infrastructures pour accueillir tous les projets et prévoir sereinement 2022. L’authentification SSO (Single Sign On) Actuellement, en mode SaaS, MATA IO propose l’authentification SSO via l’annuaire AZURE Active Directory. Une fonction qui répond en tous points aux besoins de sécurité tout en proposant une connexion simplifiée à sa ligne de services. Les clients MATA IO peuvent ainsi accéder à leurs données et leurs applications en toute transparence, sans contrainte d’un nouveau « couple nom utilisateur / mot de passe ». L’authentification SSO répond aux contraintes réglementaires de sécurité et offre plus de souplesse d’utilisation en mobilité ou en télétravail. Le protocole EBICS 3.0 Implémenté dans l’offre MATA IO Secure e-Link, le protocole EBICS 3.0 simplifie l’existant. Il permet notamment de faire converger les anciens protocoles encore maintenus en France et en Allemagne : EBICS 2.4 et EBICS 2.5. Cette simplification était attendue, aujourd’hui il vous est possible d’y adhérer de manière volontaire, sachant qu’à terme elle sera obligatoire. Elle permet à ce jour de couvrir la France, l’Allemagne, et la Suisse. L’adhésion de ces trois pays en entraine d’autres dans son sillage : EBICS 3.0 devrait être implémenté également au Portugal et en Autriche très prochainement, pour – on l’espère – continuer sa conquête de l’Europe et harmoniser efficacement le niveau de sécurisation des flux. Mata IO permet de se préparer en douceur à l’implémentation de ce nouveau protocole commun à plusieurs pays qui allège considérablement les process. Et pour 2022 ? MATA IO se projette sur encore plus de connectivité. L’objectif est d’élargir son offre d’API afin de permettre à tous les clients d’appuyer leurs systèmes sur les solutions MATA IO. Des développements sont en cours en continu pour que n’importe quel outil métier puisse utiliser les services MATA IO sans subir de changement. La connectivité passe aussi par la mobilité, ici c’est d’expérience utilisateur dont on parle, un autre axe de développement stratégique chez MATA IO qui met toujours les utilisateurs finaux au cœur de ses solutions. Cette année le défi réside dans la diffusion d’une application mobile, ergonomique et user friendly. Un beau défi, à découvrir bientôt ! Si vous voulez en savoir plus sur l’offre MATA IO, nous pouvons organiser un webinar. Alors, contactez- nous au 0 806 110 020 !