Généralisation de la facturation électronique : le calendrier de la réforme confirmé

Avec le vote de la loi de finances rectificative pour 2022, le calendrier de la généralisation de la facturation électronique, ainsi que ses modalités de mise en œuvre, sont précisés. Une expérimentation devrait pouvoir être déployée dès janvier 2024 sur le portail public de facturation. Fruit d’une large concertation et s’inspirant de plusieurs partenaires européens dont l’Italie, l’article 26 de la loi de finances rectificative pour 2022 prévoit que « les assujettis à la TVA en France devront, à terme, émettre, transmettre et recevoir les factures sous format électronique, dans leurs transactions avec d’autres assujettis ». Ils devront également « transmettre à l’administration fiscale les données de facturation, ainsi que les données relatives aux opérations non domestiques ou avec une personne non assujettie ». La confidentialité de ces données sera protégée par l’administration. Le calendrier de la réforme Le déploiement de l’obligation de facturation électronique se fera progressivement, en tenant compte de la taille des entreprises, afin de permettre à chacune de s’approprier ses nouvelles obligations dans les meilleures conditions. La facturation électronique s’appliquera : à compter du 1er juillet 2024, en réception à l’ensemble des assujettis et, pour l’émission, aux grandes entreprises, à compter du 1er janvier 2025, pour les entreprises de taille intermédiaire, à compter du 1er janvier 2026, aux petites et moyennes entreprises et microentreprises. Le déploiement de l’obligation de transmission des données à l’administration suivra le même calendrier. Les modalités de la généralisation de la facturation électronique Pour s’acquitter de leurs obligations, les entreprises pourront librement choisir de recourir : soit à une plateforme de dématérialisation dite « partenaire » de l’administration, soit au portail public de facturation qui s’appuiera sur la plateforme Chorus Pro (qui assure déjà depuis 2017 l’échange dématérialisé des factures pour les transactions avec le secteur public). Le portail public de facturation Le portail public mis à disposition des entreprises tiendra compte de leur degré de maturité numérique. Il permettra notamment aux plus petites d’entre elles un passage à la facturation électronique, à coût réduit, en offrant un socle minimum de services. La création de ce portail a connu des avancées importantes à l’été 2022. Une expérimentation devrait pouvoir être déployée dès le 3 janvier 2024, soit avant l’entrée en vigueur du dispositif. L’intérêt de la généralisation de la facturation électronique Levier de simplification et d’accélération de la transition numérique des entreprises, la généralisation de la facturation électronique représente, notamment pour les petites et moyennes entreprises, un gain de plus de 4,5 milliards d’euros par an (cf évaluation préalable PLFR 2022). Cette réforme est porteuse de grandes avancées pour les entreprises : renforcement de leur compétitivité grâce à l’allègement de la charge administrative et aux gains de productivité résultant de la dématérialisation, simplification, à terme, de leurs obligations déclaratives en matière de TVA grâce au pré-remplissage des déclarations, amélioration de la lutte contre la fraude, au bénéfice des opérateurs économiques de bonne foi et d’une concurrence loyale, amélioration de la connaissance en temps réel de l’activité des entreprises. Source : Economie.gouv
Tableau de flux de trésorerie : future star des annexes ?

L’ANC a publié un projet de modernisation des états financiers. Il prévoit notamment la possibilité d’intégrer dans les annexes un tableau de flux de trésorerie. Ce document est plus facile … L’ANC a publié un projet de modernisation des états financiers. Il prévoit notamment la possibilité d’intégrer dans les annexes un tableau de flux de trésorerie. Ce document est plus facile d’accès pour les non-initiés à la finance (projet de règlement du 1er février 2022 modifiant le règlement ANC n°2014-03 du 5 juin 2014). Modernisation des états financiers et tableau de flux de trésorerie Le projet de règlement récemment divulgué par l’autorité des normes comptables (ANC) vise à moderniser la présentation des comptes annuels. L’ANC précisera prochainement la date d’entrée en vigueur du texte. Il prévoit notamment : une nouvelle définition du résultat exceptionnel qui exclurait de fait les sorties d’immobilisation et la quote-part de subvention d’investissement virée au résultat (enregistrement désormais en résultat d’exploitation ou résultat financier pour les immobilisations financières) la suppression des transferts de charges une mise à jour du plan de comptes une nouvelle présentation des annexes. Le projet de texte prévoit en effet une nouvelle présentation de l’annexe par type d’information et non plus comme dans le PCG actuel, par catégorie d’entités. Des modèles de tableaux normés sont prévus et seront : soit à caractère obligatoire (articles réglementaires) soit à caractère indicatif (commentaires infra-réglementaires). En outre, il sera possible d’introduire un tableau des flux de trésorerie dans l’annexe des comptes annuels, avec des informations relatives à son élaboration. L’intérêt du tableau Dans le cadre de la loi sur les préventions des difficultés (loi du 1er mars 1984), certaines entreprises ont l’obligation d’établir plusieurs documents tels un tableau de financement, un compte de résultat prévisionnel et un plan de financement prévisionnel. L’ANC propose à ce titre des modèles en infra-réglementaire pour répondre notamment à ces exigences réglementaires. Il est préconisé désormais d’utiliser un tableau de flux de trésorerie plutôt qu’un tableau de financement classique. Modèle : projet de règlement du 1er février 2022 Le tableau de flux de trésorerie présente l’avantage de la simplicité de compréhension même pour les non-initiés. Il permet d’analyser la génération de trésorerie au cours du dernier exercice en distinguant : les flux de trésorerie liés à l’activité : ils sont déterminés à partir du résultat net en retraitant les charges et produits sans mouvement de trésorerie, et en déduisant la variation du BFR (besoin en fonds de roulement) afin de tenir compte des délais de paiement les flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement : acquisitions et ventes d’immobilisations au cours de l’exercice les flux de trésorerie liés aux opérations de financement : versement de dividendes, augmentation de capital, émission et remboursement d’emprunts. Source : Projet de règlement du 1er février 2022 modifiant le règlement ANC n°2014-03 du 5 juin 2014 Source : Legifiscal
Pourquoi l’IT et la finance ont-ils tout intérêt à travailler ensemble ?

L’IT et la Finance – Le DAF et le DSI ne collaborent pas forcément. Pourtant, les bénéfices d’un tel partenariat sont nombreux. Voici trois pistes pour rapprocher les deux départements et les effets bénéfiques que l’on peut en attendre. De nombreux responsables financiers et IT se comportent comme des adversaires, une opposition exacerbée par l’inflation qui augmente et des budgets qui diminuent. La nécessité d’un partenariat entre les deux est pourtant essentielle pour les entreprises – de plus en plus nombreuses – qui cherchent à mener une transformation digitale de leurs opérations financières. Selon une enquête de Workday (éditeur de SIRH, mais aussi d’outils de gestion comptable), parmi les entreprises qui constatent que leurs directions financières et leurs DSI ne travaillent pas étroitement ensemble, seuls 28 % auraient lancé un projet de « digitalisation » de leurs finances (un chantier qui va au-delà de la simple numérisation). Pour y remédier, voici quelques stratégies que les DAF et les DSI peuvent mettre en œuvre pour améliorer leurs relations. 1. Créer des équipes « mixtes » informatiques e17t finances La création de groupes de travail composés de membres des deux directions peut grandement améliorer la prise de décision, car les employés des services IT et financiers peuvent apporter leurs expertises respectives, surtout lorsque le sujet (ou le projet) concerne les deux départements. La formation de groupes de ce type peut aussi contribuer à mettre en évidence les points communs cachés entre la finance et l’informatique. Le fait de confier à une personne du département financier la tâche de devenir un expert des opérations informatiques, et à l’inverse à un employé de l’IT celle de se familiariser avec le département financier s’avère souvent très efficace. « Vous pouvez aussi avoir un responsable financier dans l’équipe informatique et vice versa », ajoute Dave Roberson, président de RoseRyan, une société de conseil en finance et en comptabilité du groupe ZRG Partners. 2. Mieux comprendre les activités de l’autre service Les DAF et les DSI ne se rendent souvent pas compte du peu qu’ils savent des besoins et des objectifs de l’autre groupe. La technologie est souvent la dépense la plus importante pour une entreprise, estime Khalid Kark, directeur de la recherche sur les DSI chez Deloitte. En retour, la complexité de l’environnement IT et le recours à des fournisseurs externes brouillent la valeur créée par l’informatique et peuvent rendre peu clairs les besoins réels de l’entreprise en outils technologiques. Résultats, les DAF peuvent trouver facile de refuser les demandes d’investissement IT. Les responsables financiers et les responsables informatiques doivent donc s’efforcer de mieux comprendre les priorités de l’autre département. L’IT peut généralement faire un meilleur travail de « marketing des besoins informatiques », et la finance peut faire un meilleur travail pour comprendre plus finement la valeur apportée par le numérique et les besoins de l’informatique. 3. Inviter l’IT et la finance à brainstormer sur des stratégies Le DAF et le DSI peuvent demander aux membres de leur département de réfléchir eux-mêmes à la manière d’améliorer la collaboration entre les deux entités. Les employés peuvent avoir des idées sur leur collaboration actuelle avec d’autres départements ou sur des processus de travail qui, selon eux, pourraient se dérouler plus harmonieusement. Par exemple, les membres du département informatique peuvent suggérer des moyens d’automatiser – et donc d’accélérer – le travail du département financier sur le budget annuel (et en particulier sur celui de l’IT). Les bienfaits de la collaboration entre la finance et l’IT Une meilleure collaboration entre finance et informatique peut apporter un certain nombre d’avantages globaux aux entreprises. De meilleurs investissements technologiques Selon Khalid Kark, le principal avantage d’un partenariat solide entre le DSI et le DAF est la discipline financière, c’est-à-dire une transparence et une responsabilité accrues en matière d’investissements technologiques. De nombreuses organisations passent encore trop de temps à élaborer des analyses de rentabilité sans suivre les performances des investissements par la suite (ce qui est tout aussi, si ce n’est plus important). Les directeurs financiers peuvent aussi aider à désigner en amont des responsables pour la création de valeur et ainsi optimiser cette valeur et son suivi, ajoute Khalid Kark. Amélioration de la sécurité des informations et de la conformité Avec l’aide de l’informatique, les pratiques de sécurité du département financier vont probablement s’améliorer. La nécessité de protéger les données sensibles n’a jamais été aussi grande. Finance et IT ont tout à gagner à s’attaquer ensemble aux risques posés par les activités cybercriminelles. Il en va de même pour les exigences de conformité. Meilleure prise de décision budgétaire Lorsque le DAF et le DSI travaillent fréquemment ensemble, les discussions difficiles sur le budget deviendront probablement plus faciles. Si ces départements entretiennent déjà de solides relations de travail, le DAF et le DSI seront probablement plus à même de débloquer des budgets, de répartir équitablement les fonds, voire de prendre des décisions difficiles qui profiteront à l’ensemble de l’entreprise. Source : Le Mag IT
La fraude en entreprise en quelques chiffres

En 2021, 1 entreprise française sur 4 a subi une fraude avérée. Les entreprises ne sont plus à l’abri de tentatives de fraude, voire de subir un préjudice. La crise Covid-19 a-t-elle accentué le risque de fraude pour les entreprises ? Le Baromètre Fraude et Cybercriminalité 2021 de Euler Hermès dénotent les statistiques alarmistes suivantes : 2 entreprises sur 3 ont subi au moins une tentative de fraude dans l’année 1 entreprise sur 5 a subi plus de 5 attaques ; 33% des entreprises victimes de fraude ont subi un préjudice supérieur à 10 K€, et 14% ont subi un préjudice supérieur à 100 K€ ; Effet Covid-19 : près d’une entreprise sur deux a remarqué une recrudescence des attaques suite à la généralisation du télétravail. Des tentatives de fraude en entreprise récurrentes 28% des entreprises déclarent avoir subi au moins une fraude avérée en 2021 : en d’autres termes, les fraudeurs parviennent à leurs fins environ toutes les 4 tentatives. Quant au coût de la fraude, cette dernière est en pleine croissance : 33% des entreprises victimes d’une fraude déclarent un préjudice supérieur à 10 K€. Plus inquiétant encore, 14% des entreprises déclarent un préjudice supérieur à 100 K€. La fraude et la cybercriminalité menacent la pérennité des entreprises françaises. Un constat alarmant dans le contexte d’incertitude sanitaire et économique actuel, qui pèse toujours sur les perspectives des entreprises. La crise Covid-19, catalyseur du risque de fraude et de cybercriminalité ? Près d’une entreprise sur deux a remarqué une recrudescence particulière du nombre d’attaques suite à la généralisation du télétravail. Un cadre qui peut en effet paraître plus propice à la fraude et à la cybercriminalité, surtout dans un contexte qui a poussé les entreprises à une adaptation très rapide et donc potentiellement moins contrôlée. Mais les entreprises ont-elles pris les mesures nécessaires pour renforcer leurs défenses face au risque de fraude en contexte de crise Covid-19 ? Quel est le top 5 des tentatives de fraude en entreprise ? 3 entreprises sur 4 observent une augmentation du nombre de tentatives de phishing, qui consiste à récolter des données sur un utilisateur pour ensuite usurper son identité en vue de détourner des fonds. Quelles sont ces tentatives ? La fraude au faux président (47%) : la fraude au président est la fraude la plus subie par les entreprises La fraude aux faux fournisseurs (46%) L’usurpation d’identité (38%) : l’usurpation d’identité reste une technique plébiscitée par les fraudeurs L’intrusion dans les systèmes d’information (32%) La fraude aux faux clients (25%) Plus de 6 entreprises sur 10 n’ont pas alloué un budget spécifique pour lutter contre la fraude et la menace cyber. Il existe des solutions informatiques de lutte contre la fraude aux règlements frauduleux comme MATA IO Bank Suite qui contrôle vos tiers et vos fichiers de paiement avant envoi en banque. Si vous voulez en savoir plus sur l’offre MATA IO, nous pouvons organiser un webinar. Alors, contactez- nous au 0 806 110 020 !
Fraude bancaire. « Une arnaque, il ne faut pas croire que ça n’arrive jamais »

Fraude Bancaire – Patron d’une petite entreprise bretonne, il raconte comment des escrocs ont réussi, il y a plusieurs mois, à lui extorquer une centaine de milliers d’euros, à travers une fraude redoutable. Fraude Bancaire – Piratage informatique, usurpation d’identité et de signature, manipulation et pression mentale. Voilà de quelle manière des escrocs ont réussi, il y a plusieurs mois, à endormir la vigilance d’un comptable d’une petite entreprise bretonne. Une arnaque à plusieurs milliers d’euros. Le patron accepte de raconter car il souhaite appeler les chefs d’entreprise à la vigilance et dire que « non, vraiment, l’arnaque, il ne faut pas croire que ça n’arrive jamais ». « Ce sont des vrais pros » « Ce qu’il faut savoir, c’est qu’avant de démarrer l’arnaque, ils connaissent déjà tout de l’entreprise, son organigramme, son fonctionnement. Ils mènent une vraie enquête sur les salariés, ils savent qui sont les dirigeants, s’il y a des associés. Ils font un travail de fourmi. Ce sont de vrais pros. Ensuite, ils appellent une secrétaire, lui demandent son nom en se faisant passer pour un client ou un fournisseur. Un autre coup de fil et ils réussissent à avoir le nom du comptable. « C’est à partir de là que l’arnaque commence » Et puis ils obtiennent le nom de la banque avec qui nous travaillons. Là encore, en se faisant passer pour un client qui veut ouvrir un compte chez nous et qui a besoin d’un RIB. Ce sont des demandes qu’on nous fait souvent… L’étape suivante, c’est d’obtenir l’adresse e-mail du dirigeant. C’est à partir de là que l’arnaque commence. Ils créent une adresse quasi identique à celle du patron, à une lettre près… Et puis ils envoient un mail au comptable, en se faisant passer pour le dirigeant. Ils lui annoncent qu’une opération bancaire est prévue bientôt. Qu’il ne faut surtout pas en parler, même pas à lui – le patron — s’il le croise dans un couloir. Ils instaurent une relation de confiance et de proximité et mettent le comptable dans une situation d’exclusivité. « Ils utilisent le nom et l’en-tête de sociétés qui existent » D’autres mails suivent qui le préviennent qu’il va recevoir des appels de cabinets d’avocats et comptables. Ils utilisent le nom et l’en-tête de sociétés qui existent vraiment, mais avec un faux numéro de téléphone qui est en fait le leur. Pendant 15 jours, le comptable reçoit plusieurs appels. Tout s’accélère quand il envoie un ordre de virement, pas signé, au cabinet juridique. En même temps, le cabinet comptable le contacte aussi et lui explique que pour vérifier l’authenticité d’un document de l’entreprise, il doit leur envoyer un formulaire signé de la main du patron. Ils lui mettent la pression. C’est cette signature qui apparaît finalement sur l’ordre de virement que renvoie le cabinet juridique et que le comptable transfère à la banque. Tout ça, ça a pris une demi-journée. Là où ils sont gonflés c’est qu’ils ont fait une nouvelle tentative moins d’une semaine après, en expliquant qu’ils avaient besoin d’un complément. Cette fois, ça n’a pas marché car un dirigeant est entré dans le bureau du comptable au moment où on lui demandait de faire cette nouvelle transaction. » Source : Ouest France
Mata est devenu tiers prestataire habilité Diamond

Sur proposition de la Société Générale qui a soumis notre candidature, SEPAmail.eu nous a attribué le statut de TIERS PRESTATAIRE HABILITÉ DIAMOND afin de pouvoir demander par nous-même des ICQX. Concrètement, nos clients n’auront plus à signer de contrat avec une banque pour adhérer au dispositif SEPAmail Diamond ce qui va grandement faciliter leur mise en route, notamment de ceux qui ne sont pas clients des banques adhérentes. Pour mémoire, le service SEPAmail Diamond permet d’acheminer des demandes de vérification d’IBAN pour un tiers société ou particulier. Lors de chaque création ou modification de tiers, notre solution antifraude MATA IO va générer une requête sous forme d’API pour permettre une validation automatique du tiers après réception du retour instantané de SEPAmail Diamond. Ce nouveau mode opératoire va permettre aux clients de contractualiser avec un seul acteur, à savoir MATA qui opère pour le compte de la SG, sans pour autant leur imposer d’ouvrir un compte à la banque. Nous sommes convaincus que cette solution est extrêmement facilitante et qu’elle va rendre le service de vérification des IBAN accessible au plus grand nombre. Venez découvrir les bénéfices du service SEPAmail Diamond dans le cadre d’un webinar. Alors, contactez- nous au 0 806 110 020 !
Comment définir un workflow de signature sûr et efficace ?

Signataires absents ou occupés, signatures conjointes contraignantes, comment garder un bon niveau de contrôle sans bloquer les règlements ? 4 pistes pour mieux organiser vos signatures : Identifier les catégories de paiement pour y associer les signataires appropriés Selon votre activité et votre organisation interne, définissez quelle(s) personne(s) sont à même de valider chaque type de règlement : fournisseurs français, fournisseurs étrangers, salaires, etc. Définir un workflow de validation obligatoire mais suffisamment souple pour être mis en pratique Choisissez un mode de signature approprié pour chaque type de paiement : signature unique (1 seule signature requise), signature conjointe (2 signatures obligatoires), collège de plusieurs signataires (avec signature unique ou conjointe). Prévoyez ensuite suffisamment de signataires à chaque niveau. Constituez un panier de signataires assez nombreux pour assurer la signature d’au moins 2 d’entre eux en cas d’absence. Utiliser les fonctionnalités des outils de trésorerie pour articuler validation interne et signature bancaire Votre Direction souhaite valider les ordres en dernier recours, mais avec l’assurance que des contrôles ont été faits en amont ? La signature interne permet un premier niveau de validation avant la signature bancaire des dirigeants. Ou à l’inverse, la signature interne peut également intervenir après la signature bancaire, dispensant ainsi la Direction des dispositifs contraignants de signature bancaire (token/clé de signature, poste fixe, etc.). Utiliser les nouveaux outils pour faciliter la signature Les nouvelles générations de logiciels 100% web sont accessibles à tout moment depuis des dispositifs mobiles. Si les normes bancaires ne permettent pas encore de s’affranchir des token ou clés de signature, l’utilisation des nouveaux outils combinée à l’articulation des procédures de signature interne et bancaire permettent une grande souplesse dans la validation des ordres. En résumé, définir une organisation optimale en amont permet d’éviter les contournements de procédure – et les failles de sécurité qui en découlent. Car, faut-il le rappeler, une clé de signature et un mot de passe sont strictement personnels et confidentiels ! Si vous voulez en savoir plus sur l’offre MATA IO, nous pouvons organiser un webinar. Alors, contactez- nous au 0 806 110 020 !
Arnaque en ligne : Le faux RIB fait irruption dans les boîtes mail

arnaque en ligne : Une escroquerie, relayée par Le Maine libre, vise à falsifier le courriel d’un professionnel pour envoyer un RIB frauduleux, accompagné d’une vraie facture. Un piège redoutable, car difficile à détecter. Arnaque en ligne – Voilà longtemps que nous mettons en garde les usagers contre le piratage de boîte mail, propice aux techniques de phishing. Gare maintenant au pillage de pièces jointes contenues dans les courriels ! Plusieurs victimes d’une escroquerie au faux RIB se sont en effet manifestées récemment. Comme l’a relaté Le Maine libre la semaine dernière, les victimes reçoivent un RIB illicite, mais accompagné d’une facture émanant bel et bien d’un professionnel qu’elles connaissent. FACTURE D’ORIGINE Comment procèdent les escrocs ? Une entreprise ou une personne à qui vous devez de l’argent vous envoie un courriel avec un RIB et une facture en pièces jointes, afin que vous puissiez réaliser un virement sur son compte. Le message est intercepté par un aigrefin, qui en reproduit le contenu à l’identique et joint la facture d’origine. Seuls changent l’adresse de l’expéditeur… et le RIB, qui n’est autre que celui de cet expéditeur malintentionné. Le courriel initial est remplacé par le contenu frauduleux. Une fois le virement effectué sur le compte illicite, votre argent s’envole et votre créancier n’a pas touché un centime. Monsieur L., arboriculteur à Château-du-Loir (72), en a fait les frais pour un montant de 3 300 €, destinés au départ à la réparation d’une machine de son exploitation : « Après vérification, j’ai réalisé que l’adresse e-mail de mon contact avait changé et contenait la mention “no-reply”. À part cela, le texte du message reprenait les mêmes informations que celui d’origine, et la facture était la bonne. Seul le RIB était faux. » Il a bien sûr déposé plainte pour l’escroquerie dont il a été victime et a procédé à un rappel de fonds auprès de sa banque, dont il attend l’issue. Pire, monsieur L. a failli être victime de cette arnaque une seconde fois, en recevant un RIB falsifié censé provenir de son plombier. Heureusement, il a déjoué le piège à temps ! UN MODE OPÉRATOIRE MYSTÉRIEUX Le capitaine Boucheron, commandant de la compagnie départementale de la Flèche (72), précise que l’un des points troublants de cette enquête réside dans la rapidité d’action des personnes malveillantes : une petite heure seulement s’est écoulée entre l’envoi du vrai courriel et la réception du message illicite. « À ce stade, deux hypothèses sont envisageables. Soit il s’agit de cybermalveillance, avec le piratage de la boîte mail et l’interception du courriel qui contient le RIB. Soit un salarié malintentionné travaillant au sein de l’entreprise créancière a remplacé le RIB pour récupérer l’argent. Aucune option n’est privilégiée pour l’instant. Nous devons d’abord récolter davantage d’informations techniques. » Jean-Jacques Latour, responsable expertise au sein de Cybermalveillance.gouv.fr, avance quant à lui la piste suivante : « L’escroc prend le contrôle de l’adresse e-mail du destinataire. Il regarde les messages reçus et supprime dès réception ceux contenant RIB et facture [qu’il a scrupuleusement enregistrés auparavant]. Ensuite, il envoie un courriel via une autre adresse. Si c’est cela, c’est assez facile à mettre en place techniquement. » Et de rappeler que les attaques aux faux ordres de virement et aux changements de RIB sont dans le top 10 des arnaques qui touchent les professionnels. COMMENT ÉVITER DE SE FAIRE PIÉGER avec une arnaque en ligne D’autres victimes s’étant manifestées récemment, soyez vigilant. Si l’envoi de RIB par courriel constitue un risque pour l’expéditeur, qui pourrait se faire voler de l’argent en cas de récupération de ses données, il représente ici un danger pour le destinataire. Les escrocs cherchant à récolter des sommes importantes, les professionnels sont davantage ciblés. Mais les particuliers ne sont pas à l’abri. Afin d’éviter d’être la cible d’une telle attaque, mieux vaut privilégier les échanges de coordonnées bancaires en face à face ou oralement. Si ce n’est pas possible, en cas d’envoi par courriel, vérifiez scrupuleusement l’adresse e-mail de votre interlocuteur. Demandez également au professionnel ou à la personne dont vous êtes débiteur le nom de sa banque et, en cas de doute, son adresse e-mail. Prévenez-la avant d’effectuer le virement et demandez confirmation du versement de la somme sur son compte dès réception. Si vous vous faites piéger, les chances d’obtenir un remboursement sont minces. Dès lors que vous avez réalisé le virement de votre propre chef, votre banque sera réticente à vous dédommager. Quant au rappel de fonds, le temps de réaliser l’arnaque et d’effectuer les démarches auprès de votre établissement bancaire, il est souvent trop tard, les escrocs se sont généralement déjà envolés avec l’argent. Source : Que-Choisir
Perspectives Mata 2022 : Sis ID, offre full web et EBICS 3.0… entre autres !

Perspectives Mata 2022 : en cette fin 2021, il est temps de faire un point sur les projets développés au cours de l’année et d’en établir les perspectives prometteuses. Ces derniers mois ont été le terreau de belles pousses : MATA IO et Sis ID ont noué un partenariat solide en associant leur savoir-faire contre la fraude aux paiements, MATA IO a développé son offre full web ainsi que sa capacité SAAS, sans oublier l’implémentation du nouveau standard EBICS 3.0 dans toute la ligne de services, pour une convergence européenne vers des échanges toujours plus sécurisés. Le partenariat avec Sis ID, une synergie contre la fraude Jusqu’ici l’offre de vérification des IBAN proposée était Sepamail Diamond dédiée à la France. Il est maintenant possible grâce aux dernières évolutions d’interroger également les tiers étrangers. Depuis cette année, MATA IO permet de savoir si un compte bancaire est bien celui d’une société étrangère en interrogeant Sis ID et de complètement robotiser ce service qui jusqu’alors nécessitait une intervention humaine. Comment recherche-t-on l’information ? MATA IO via Sis ID peut s’appuyer sur un outil qui permet de vérifier la que des coordonnées bancaires appartiennent bien à une entreprise. Grâce à un réseau de plus de 15 000 entreprises, Sis ID permet le contrôle de centaines de milliers de coordonnées bancaires chaque mois via sa plateforme SaaS dans plus de 30 pays. Rappelons que BNP Paribas est actionnaire de Sis ID, un élément que l’on peut considérer comme un facilitateur pour la recherche de données et la validation des « couples compte bancaire / société » à l’échelle européenne et internationale. Les trois piliers de la solution : Le premier pilier est la base collaborative de l’outil, avec la mise en commun de l’historique de règlement. Un historique qui s’appuie sur des sociétés d’envergure internationale qui traitent des centaines de milliers de flux de paiements et permettent ainsi de consolider et authentifier un volume de « couples – compte bancaire / société » sans précédent. Le second pilier s’appuie sur le travail réalisé dans chaque pays, avec les institutions, les administrations, les banques, toutes les organisations gouvernementales, afin de se connecter à des sources fiables et ainsi consolider le plus possible de « couples compte bancaire / société ». Le troisième pilier du service, en cas de « couple compte bancaire / société » non vérifié, est le référencement volontaire du tiers. Sis ID sollicite la société afin qu’elle certifie ses coordonnées bancaires par internet, une démarche systématiquement validée par un appel téléphonique de contrôle. L’offre full web de MATA IO version 2022 Avant 2021, l’offre MATA IO était proposée sur une version client / serveur traditionnelle. Nous avons souhaité vous proposer une application full web pour deux raisons : Faciliter l’installation, que ce soit en local chez nos clients ou chez MATA IO en mode SaaS Faciliter la mobilité et le télétravail via une connexion par URL sécurisée Véritable solution d’avenir, l’ensemble de modules MATA IO est donc maintenant proposé en version full web. Un succès total puisque le volume d’affaires réalisé en mode SaaS a été multiplié par 10 ces derniers mois, le Covid19 a accéléré l’acceptation de ce type de solutions dans toutes les branches d’activités. MATA IO a d’ailleurs monté en charge ses infrastructures pour accueillir tous les projets et prévoir sereinement 2022. L’authentification SSO (Single Sign On) Actuellement, en mode SaaS, MATA IO propose l’authentification SSO via l’annuaire AZURE Active Directory. Une fonction qui répond en tous points aux besoins de sécurité tout en proposant une connexion simplifiée à sa ligne de services. Les clients MATA IO peuvent ainsi accéder à leurs données et leurs applications en toute transparence, sans contrainte d’un nouveau « couple nom utilisateur / mot de passe ». L’authentification SSO répond aux contraintes réglementaires de sécurité et offre plus de souplesse d’utilisation en mobilité ou en télétravail. Le protocole EBICS 3.0 Implémenté dans l’offre MATA IO Secure e-Link, le protocole EBICS 3.0 simplifie l’existant. Il permet notamment de faire converger les anciens protocoles encore maintenus en France et en Allemagne : EBICS 2.4 et EBICS 2.5. Cette simplification était attendue, aujourd’hui il vous est possible d’y adhérer de manière volontaire, sachant qu’à terme elle sera obligatoire. Elle permet à ce jour de couvrir la France, l’Allemagne, et la Suisse. L’adhésion de ces trois pays en entraine d’autres dans son sillage : EBICS 3.0 devrait être implémenté également au Portugal et en Autriche très prochainement, pour – on l’espère – continuer sa conquête de l’Europe et harmoniser efficacement le niveau de sécurisation des flux. Mata IO permet de se préparer en douceur à l’implémentation de ce nouveau protocole commun à plusieurs pays qui allège considérablement les process. Et pour 2022 ? MATA IO se projette sur encore plus de connectivité. L’objectif est d’élargir son offre d’API afin de permettre à tous les clients d’appuyer leurs systèmes sur les solutions MATA IO. Des développements sont en cours en continu pour que n’importe quel outil métier puisse utiliser les services MATA IO sans subir de changement. La connectivité passe aussi par la mobilité, ici c’est d’expérience utilisateur dont on parle, un autre axe de développement stratégique chez MATA IO qui met toujours les utilisateurs finaux au cœur de ses solutions. Cette année le défi réside dans la diffusion d’une application mobile, ergonomique et user friendly. Un beau défi, à découvrir bientôt ! Si vous voulez en savoir plus sur l’offre MATA IO, nous pouvons organiser un webinar. Alors, contactez- nous au 0 806 110 020 !
MATA fait sa rentrée des classes

Pour cette rentrée 2021, Mata anticipe les enjeux des entreprises avec ses solutions CLOUD comme fer de lance : – MATA I/O pour lutter contre la fraude – CLEEMY pour dématérialiser ses NOTES DE FRAIS – SAGE XRT ADVANCED pour optimiser sa trésorerie Quels sont les avantages du CLOUD ? L’avantage le plus évident est que votre entreprise n’a pas besoin d’acheter, de configurer, de maintenir et de réparer du matériel pour exécuter des charges de travail dans le cloud. Et, contrairement aux idées reçues, votre IT est bien plus sécurisé au sein d’une plateforme Cloud que chez vous ou sur la plupart des hébergements tiers. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle MATA a choisi le cloud Azure de MICROSOFT qui a obtenu le plus grand nombre de certifications et d’approbations et qui est le seul à être validé par l’ensemble des CNIL Européennes. Grâce au cloud, votre entreprise paie, par abonnement, uniquement pour les ressources, infrastructures et services nécessaires. Vous n’avez plus à investir dans du matériel onéreux et de nouveaux logiciels et payez pour un service consommé en fonction de vos besoins. La répartition de votre investissement est faite dans le temps et vous garantit une bonne maîtrise de vos dépenses. MATA I/O pour lutter contre la fraude : Avec ces 18 mois de télétravail, les procédures de contrôle se sont dégradées dans le cadre du travail à distance pour le plus grand bonheur des escrocs. Le télétravail a mis en évidence la limite des procédures non digitalisées, qui ne s’exercent plus, dès lors qu’on n’est pas sur son lieu de travail et qu’on n’a pas accès aux pièces justificatives physiques. Mata a développé une solution de sécurité qui répond aux besoins du télétravail : La solution Mata I/O qui permet de s’affranchir de ces contrôles physiques. Elle consiste à rationaliser le contrôle de ses tiers et de ses règlements en mettant en œuvre une base de tiers unique, référente et sûre, connectée à toutes les applications dans lesquelles sont produits des règlements de manière à assurer une détection en temps réel et en continu de toutes les anomalies potentielles. Toutes les créations ou modifications de comptes bancaires font l’objet d’une vérification automatique auprès de dispositifs qui permettent de tester la validité d’un IBAN pour un tiers : SEPAMAIL Diamond pour contrôler un tiers français ou SIS ID, avec lequel nous avons signé un partenariat au printemps, pour tester et valider les tiers étrangers. Si vous voulez en savoir plus sur l’offre MATA I/O, nous pouvons organiser un webinar. CLEEMY : la solution de dématérialisation des notes de frais. Les notes de frais mobilisent un temps de travail considérable, que ce soit pour le salarié qui réalise sa note de frais que pour le comptable qui la traite. En 2015, une étude menée par HRS et la fondation GBTA révélait ainsi qu’en moyenne, le traitement de chaque note de frais coûtait à l’entreprise 53 €, soit 20 minutes de travail. 19% de ces notes de frais contiendraient des erreurs et donc le retraitement de ces erreurs prendrait 18mn par note de frais. Multiplié par le nombre de notes de frais collectées chaque mois, cela représente un coût colossal pour l’entreprise. En moyenne, pour une TPE de 20 personnes, cela lui couterait près de 72 000€ par an de perte. La dématérialisation des notes de frais évite aux salariés de transporter avec eux une multitude de justificatifs. La numérisation directe avec CLEEMY, l’utilisation de cartes de paiements connectées rendent les employés plus autonomes, tout en laissant 100% le contrôle à l’équipe finance. Les transactions sont suivies, de la demande d’achat à l’export comptable, en temps réel. Ce mode de paiement permet également de sécuriser les flux, d’optimiser les rapprochements et de générer des données précises, justes pour piloter les budgets et prendre les bonnes décisions. Avec Cleemy, l’entreprise a des retours positifs rapides et conséquents : l’ensemble du processus de gestion des notes de frais gagne en efficacité. Si vous voulez en savoir plus sur l’offre Cleemy, nous pouvons organiser un webinar Sage XRT Advanced (SXA), la nouvelle génération de plateforme collaborative de gestion de trésorerie de SAGE : Solution complète et flexible, bien adaptée aux contextes internationaux, SAGE XRT ADVANCED permet de maîtriser ses liquidités réelles et prévisionnelles sur l’ensemble du périmètre groupe, de piloter la trésorerie nette et de prendre les bonnes décisions. Une plateforme de travail collaborative et ouverte qui facilite les échanges avec les acteurs financiers de votre entreprise (trésorier, responsable financier et administratif, banques, etc.) et s’intègre parfaitement avec le logiciel ERP. Les échanges de données sont plus faciles grâce à l’interface de convertisseur configurable. SAGE XRT ADVANCED gère et contrôle les opérations de placements, de financement et d’investissement à court, moyen et long terme. Cette plateforme modulaire offre une couverture fonctionnelle complète : trésorerie d’exploitation, budgets, placements et dette, délégations bancaires, rapprochement comptable … La solution est full web, disponible en cloud ou en on premise : elle est simple et pratique à utiliser. Si vous voulez en savoir plus sur l’offre SXA, nous pouvons organiser un webinar